Ce mois-ci, j’ai eu deux bonnes surprises (que j’ai bien évidemment chroniquées) mais aussi une lecture très laborieuse. (avec une chronique elle aussi…) Un gros coup de cœur s’est aussi profilé à la fin du mois, comme vous allez pouvoir le constater vu que tout est par ordre chronologique de lecture. Je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir lu plus que le mois dernier mais je trouve le bilan plutôt satisfaisant. (bon, j’avoue, je n’ai pas compté, mais il est clair que bien plus de romans sont présents)
Chanson Douce (Leïla Slimani)
Eichmann à Jérusalem (Hannah Arendt)
Albert Camus, une vie (Olivier Todd)
Il s’agit d’une biographie sur mon auteur préféré. Pour être tout à fait honnête, c’est la première biographie que je lis. Et c’est une mine d’informations, c’est incroyable. Bien évidemment, Albert Camus n’est pas parfait, je le savais déjà, personne ne l’est. Mais je trouve que, même si on est complètement différents (il ne m’aurait jamais adressé la parole parce que je ne suis pas assez jolie, aha), on a aussi le même point de vue sur énormément de choses et j’ai aimé me sentir comprise tout le long de ma lecture. En choisissant cette biographie, j’avais un critère important : je ne voulais pas d’une vision manichéiste de l’homme et de l’écrivain. Et mon souhait a été exaucé par Olivier Todd : je n’ai quasiment pas vu de jugements de sa part. Il décrit la vie d’Albert Camus de façon vraiment neutre et le seul jugement ne pouvait venir que de moi-même. Une très bonne biographie que je conseille à ceux qui ont envie d’en savoir plus sur l’auteur.
Autour de ton cou (Chimamanda Ngozi Adichie)
Je vais bien, ne t’en fais pas (Olivier Adam)
Ce livre a finalement été une bonne surprise ! C’était pourtant très mal parti au début : arrivée à la première moitié du livre, je ne voyais strictement aucun intérêt à cette histoire et je pensais que la suite allait être affreusement banale. La deuxième moitié m’a prouvé le contraire et c’est tant mieux. J’ai aussi trouvé que l’auteur dépeignait une réalité plutôt froide mais réelle. Je me suis sentie touchée par certains thèmes abordés comme ça, l’air de rien, presque comme si l’auteur n’assumait pas de les développer, et il nous les balance à la figure en citant juste les faits, mais en ne rajoutant rien. Un livre qui, même s’il n’est clairement pas le livre du siècle (ni même de l’année), me donne envie de lire d’autres œuvres de cet auteur.
J’ai aussi lu des livres sur le féminisme adaptés pour les novices, cliquez ici