Guerre et Paix, de Léon Tolstoï

guerre-et-paix-coverQuatrième de couverture

1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d’une chronique familiale. Une fresque sociale où l’aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l’ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois.

1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l’intrigue psychologique, prend une dimension d’épopée historique et se change en récit d’une époque. La « Guerre » selon Tolstoï, c’est celle menée contre Napoléon par l’armée d’Alexandre, c’est la bataille d’Austerlitz, l’invasion de la Russie, l’incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes.

Entre les deux romans de sa fresque, le portrait d’une classe sociale et le récit historique, Tolstoï tend une passerelle, livrant une réflexion philosophique sur le décalage de la volonté humaine aliénée à l’inéluctable marche de l’Histoire ou lorsque le destin façonne les hommes malgré eux.

Critique

Cinq mois. C’est le temps qu’il m’aura fallu pour lire ce livre. Non pas parce que les pavés de plus de 1000 pages me font forcément peur mais plutôt parce que cette lecture aura été un calvaire. Pour être plus précise, quatre mois et demi à lire la première moitié du livre, deux semaines supplémentaires pour finir la suite. J’ai été très mitigée sur cette lecture, plus dans le mauvais sens que dans le bon.

Et exceptionnellement, je ne peux pas noter ce livre car, certes, je l’aurais plus détesté que l’inverse mais il est aussi objectivement bon. Il m’est donc très difficile de lui attribuer une note car j’ai soit l’impression d’être trop sévère, soit d’être trop gentille avec un classique de cette envergure alors que je n’en ai pas non plus apprécié la lecture même si je reconnais certaines de ses qualités. Il est maintenant temps d’expliquer tout ce flou.

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