Quatrième de couverture
« … Je ne déteste que les bourreaux. Tout lecteur qui voudra bien lire les Lettres à un ami allemand dans cette perspective, c’est-à-dire comme un document de la lutte contre la violence, admettra que je puisse dire maintenant que je n’en renie pas un seul mot. »
Critique
Si l’on replace ce livre dans ce contexte, ces lettres fictives ont été rédigées durant l’Occupation et peu après la Libération, dans le journal clandestin et résistant Combat, auquel Camus participait alors.
Dans ces lettres, Camus s’adresse à un ami allemand (fictif), interlocuteur qui se trouve être en réalité un nazi. C’est ce que représente réellement ce « vous » et « nous » représente les Français, et sur une échelle plus large, les Européens. L’auteur lui-même précise ces faits dans une préface afin d’éviter tout malentendu ainsi qu’une opposition Français-Allemands qu’il ne souhaitait pas.