Turzi – tout en musique #5

Voici un groupe dans ma bibliothèque qui se fait toujours assez discret, mais qui est un véritable enchantement dès que je l’écoute. Très clairement, je suis assez étonnée qu’il ne soit pas plus connu que ça. Turzi mérite tellement mieux, et c’est pour ça que je vous le présente maintenant.

Et quand j’ai entendu parler de Romain Turzi, je me suis dit « Ah tiens, un artiste solo » et en fait non, on parle bien d’un groupe d’électronique.

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La preuve.

Le concept de leurs albums est assez intéressant car ils sont tous basés sur une lettre (A, B, C, une trilogie) et les titres de leurs chansons varient aussi en conséquence. Si le premier album, A, était beaucoup plus « fourre-tout » de ce côté-là (bien qu’on y retrouve une certaine thématique sur certaines pistes), on retrouve un thème commun dans les deux albums suivants : les titres de B sont composés de noms de villes, ceux de C de noms d’oiseaux. Et la musique correspond tout à fait à l’ambiance que les titres ont l’air de vouloir faire véhiculer. Bref, ce groupe fait des choses bigrement intéressantes.

A a beau être le premier album du groupe, je ne les ai pas découvert grâce à celui-là. C’est celui que j’aime le moins (mais c’est la preuve qu’ils s’améliorent avec le temps, n’est-ce pas ?) mais ce qui n’empêche en rien que c’est un très bon album.

Voici Alpes pour commencer :

Suivi de Animal Signal :

B est celui avec lequel j’ai découvert Turzi, et il reste mon préféré, bien que C le suive de vraiment très très près.

Buenos Aires est un putain de gros coup de coeur, je m’envole ailleurs dès que je l’écoute (et je viens d’ailleurs d’y passer un moment magique) :

Bombay est assez remarquable aussi :

Et comme c’est mon album préféré… Vous savez ce qu’on dit, jamais deux sans trois. C’est donc parti avec Baltimore :

C change beaucoup des deux albums précédents, je le trouve à part, tout en ayant complètement succombé au charme.

Corbeau est une bonne première approche de l’album :

Cormoran est aussi une sacrée petite merveille :

J’ai découvert il n’y a pas longtemps cet entretien avec Romain Turzi suite à la sortie de C. Il m’a l’air assez sympathique, en plus de ne pas être prise de tête, comme ici :

Les notions de bon goût et de mauvais goût, tu t’en fous ?
Ça c’est le truc des journalistes. Dans le van, les gens sont toujours surpris parce qu’on écoute des grosses merdes, Cabrel ou Lavilliers. […]

Il a tout à fait raison, j’en ai rien à carrer de tout ça, je vous présenterai d’ailleurs des artistes/groupes commerciaux plus tard, et bien pire que les artistes qu’il a mentionné, aha.

Je l’avais déjà mentionné dans un autre article du genre, mais j’ai un rapport très personnel et émotionnel à la musique, donc si un grand talent est acclamé par tout le monde, qu’il a soi-disant révolutionné son genre et que je l’aime bien mais sans plus, je ne vais clairement pas l’écouter tous les jours et je ne vais pas crier au génie. S’il ne m’évoque rien de spécial, s’il ne me touche pas directement aux tripes, ne comptez pas sur moi pour l’acclamer. (opinion hautement impopulaire)

C’est d’ailleurs pour ça que je ne sais pas parler de musique (je ne sais jamais comment traduire mes émotions à ce niveau) et les préoccupations techniques et élitistes de certains sites spécialisés musique ont fini de m’agacer, je n’en lis quasiment plus aucun.

Et Turzi fait partie de la musique qui me touche directement au cœur, qui me fait partir je ne sais où, mais qui me fait rêver. Et c’est l’essentiel.

 

4 réflexions sur “Turzi – tout en musique #5

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