Les derniers jours de Rabbit Hayes, d’Anna McPartlin

les-derniers-jours-de-rabbit-hayes_coverQuatrième de couverture

Quand Mia, que l’on surnomme affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n’a plus que neuf jours à vivre, même si elle refuse de l’accepter, tout comme ses proches qui assistent, impuissants, au déclin de leur fille, sœur, mère ou amie. Tous sont présents à ses côtés pour la soutenir : Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant ; Davey et Grace, son frère et sa sœur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille ; Marjorie, sa meilleure amie et confidente ; et enfin Juliet, sa fille de 12 ans, qu’elle élève seule. À mesure que les jours passent et que l’espoir de sauver Rabbit s’amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s’interroger sur leur vie et la manière dont ils vont se construire sans cette femme qui leur a tant apporté. Rabbit est au cœur de ce petit groupe et des préoccupations de chacun de ses membres. Si elle a perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage. Et Rabbit a quelques idées bien particulières pour leur faciliter la tâche. Mais très peu de temps pour les mettre en œuvre…

Critique

Les personnes qui me suivent sur Twitter ou Instagram savent que cette chronique ne sera pas là pour balancer des fleurs à ce livre. J’ai été sacrément en rogne contre ce roman, alors que je partais simplement pour le considérer comme étant moyen. J’ai hésité à en rédiger une, j’ai même fait un sondage sur les réseaux sociaux pour demander si c’était une bonne idée. (la réponse globale était oui, il va falloir assumer, les gens) Ça me titille de ne voir aucune critique négative et pourtant, un détail en particulier m’a rendue furieuse.

Qu’est-ce qui s’est donc passé ? Je ne vais pas tout de suite m’arrêter sur ce fameux détail et plutôt expliquer en quoi c’était moyennement parti.

Premier point, et pas des moindres car il a énormément conditionné mon avis : le style d’écriture. Je l’ai trouvé beaucoup trop simple, sans aucun charme. Ce livre est quand même réputé pour l’émotion qu’il apporte, et il me semble qu’en plus de passer par les évènements, ça passe aussi par l’écriture. Je n’y ai strictement pas trouvé mon compte. Je pensais me rattraper sur le reste, notamment les personnages. Raté, une fois de plus.

L’histoire est coupée en 9 chapitres qui sont le déroulement de chaque journée avant la mort de Rabbit. Au sein de ces mêmes chapitres, nous avons un passage dédicacé à chaque personnage, d’un point de vue omniscient. C’est là où aurait dû se jouer l’empathie envers les personnages, qui vivent les quelques jours avant la mort de leur fille/soeur/mère/amie comme ils le peuvent. Malheureusement, malgré leurs pseudo-défauts, ils étaient trop parfaits, trop gentils. Vous allez me dire « ben oui, c’est un roman feel-good« , d’accord, ce qui n’empêche en rien de leur apporter un peu plus de profondeur. J’ai trouvé ça assez stéréotypé dans l’ensemble, vraiment pas développé. Mais on m’avait promis que ce serait une bonne lecture et je m’étais dit que le principe pouvait être intéressant, d’où ma légère déception à la base. Mais rien qui ne m’aurait amené à en faire une chronique, et ce livre serait resté une anecdote dans mon bilan lectures du mois.

Mais venons-en à ce qui m’a mis en colère. A partir d’ici, je vous garantis une chronique AVEC SPOILERS, donc vous êtes prévenus. Si vous comptez lire ce livre un jour, ce n’est donc pas une bonne idée de lire la suite.

Jusque-là, si vous avez bien suivi la quatrième de couverture, Rabbit va mourir d’un cancer. Mais ce n’est pas la seule personne malade de cette histoire en fait. On en suit une autre en parallèle, un personnage qui aura eu un rôle essentiel dans la vie de Rabbit durant son adolescence et sa vie de jeune adulte. Johnny, c’est son nom, est le chanteur d’un groupe de musique dans lequel on peut aussi compter le frère de Rabbit. C’est comme ça que ces deux-là se sont connus.

Au fur et à mesure, Johnny sera de plus en plus fatigué, dormira souvent, ne pourra plus bouger correctement. On nous annonce enfin qu’il est atteint de sclérose en plaques. En effet, ce sont des symptômes inhérents à cette maladie. Jusque-là, pas de problème. Seulement, là où l’autrice m’a hérissé les poils, c’est qu’elle prétend, pour le tragique de son histoire, qu’on peut mourir de la sclérose en plaques. Mais en fait, c’est faux : on ne meurt PAS de la sclérose en plaques.

Une nuance est à apporter, mais qui ne change rien selon moi au problème : on peut mourir des conséquences de la sclérose en plaques. Si, par exemple, quelqu’un finit paralysé à cause de cette maladie, il peut, dans le pire des cas, avoir des problèmes cardiaques, devenir obèse, vu qu’il ne sera plus en capacité de bouger. (et ce sont des problèmes mortels, oui) Certains traitements expérimentaux ont pu aussi entraîner des complications. Mais ce sont des cas extrêmement rares. Et ce sont des décès indirects. La sclérose en plaques elle-même ne peut pas vous tuer, bien qu’elle soit chronique et incurable. (et très handicapante) C’est votre système immunitaire qui va se retourner contre la myéline, membrane qui protège les neurones, et qui va entraîner tout un tas de symptômes car les neurones ne sont plus protégés, comme le trouble de l’équilibre, la spasticité, les problèmes urinaires/optiques, ou la paralysie de certains membres. (entre autres, la liste est loin d’être exhaustive, et on peut avoir un ou plusieurs symptômes à la fois) Selon le stade de la maladie auquel une personne se trouve, ces symptômes peuvent être définitifs ou bien en rémission, c’est-à-dire qu’ils finissent par disparaître au bout d’un certain temps. (on appelle ça des poussées) Mais cette maladie n’est pas mortelle.

« Hé bien il fait juste partie de ces cas très rares » Ahaha, non non non, on n’est même pas à ce niveau-là avec McPartlin. C’était acté depuis un moment que Johnny allait mourir à cause de sa sclérose en plaques. Admirez-moi ça :

Rabbit était la seule à savoir que Johnny avait subi des examens médicaux. Ce qu’elle ignorait encore, c’était que la sclérose en plaques était incurable, que celle-ci était la forme la plus grave, et qu’elle allait leur enlever leur ami.


« S’il n’y a pas de rémission, il en a pour combien de temps ? demanda Jack à sa fille.

– Pas longtemps, papa. »

Donc, il est dit, vous êtes d’accord avec moi, que Johnny va mourir de la sclérose en plaques. Et ce, depuis bien avant que la situation ne dégénère pour lui. Je trouve ce mensonge profondément scandaleux. Les neurologues ne peuvent absolument pas anticiper ce qu’il va se passer, même à grands coups d’IRM. Et à la fin, rien n’est précisé sur les circonstances de sa mort. Il est décédé à cause de sa maladie, magie magie !

La sclérose en plaques est une maladie très méconnue. Tout le monde en a entendu parler, mais personne ne sait vraiment ce que c’est, à moins d’être touché de près ou de loin. Je vous ai fait un topo assez général plus haut, bien que les sites de santé seront bien plus utiles si ça vous intéresse d’en savoir plus.

On va aussi me rétorquer que c’est probablement le cas de l’autrice, qu’elle a dû se baser sur ses préjugés sur cette maladie. Mais c’est justement bien ce que je lui reproche ! En tant qu’autrice, elle se doit de faire un travail de recherche (minime dans ce cas-là, Google était suffisant), de vérifier ses propres connaissances, ce qu’elle n’a pas fait ! Elle passe donc pour une bien piètre écrivaine. Et prend aussi ses lecteurs pour des imbéciles, de manière consciente ou non. Combien croient maintenant que cette maladie est mortelle ? Anna McPartlin perd en crédibilité selon moi, ça reste tout de même une histoire ancrée dans le réel !

Je suis donc furieuse car elle propage un mensonge complet sur ce que cette maladie implique comme destinée, à seul profit de faire mourir son personnage pour en rajouter dans le drama, et n’a même pas pris la peine de vérifier si ses propres préjugés étaient vrais, tellement elle devait être sûre d’elle. C’est une ficelle tellement utilisée qu’elle s’en trouve complètement effilochée. Si son but était d’avoir une maladie neurologique qui soit mortelle, elle pouvait aussi choisir la maladie de Charcot… Bon, cette fois-ci, je vous laisse chercher, mine de rien je ne m’appelle pas Doctissimo, aha, et si vous voyez qui est Stephen Hawkins, alors vous savez plus ou moins de quoi je parle.

J’admets ne pas avoir eu le réflexe de vérifier des éléments qu’elle apportait sur le cancer, maladie qui doit bien induire certains clichés dans nos petites têtes, bien que celle-ci soit plus connue aux yeux du grand public car les personnes atteintes sont plus nombreuses. Si jamais vous avez repéré des trucs louches à la lecture, n’hésitez pas à les rajouter en commentaires.

Bref, ce « simple détail » m’aura bien énervée. Je n’aime pas trop qu’on nous prenne pour des idiots, et de toute façon, c’était à elle, en tant qu’autrice, à faire son travail correctement. Cet élément-là aura donc eu raison de ma patience, bien que j’ai continué à lire ce livre jusqu’au bout pour être sûre que la catastrophe allait se produire. Et effectivement, elle a bien eu lieu. La déception est amère.

36 réflexions sur “Les derniers jours de Rabbit Hayes, d’Anna McPartlin

  1. Je n’ai jamais été tentée par ce titre même si à un moment je l’ai vu défiler partout. Et tu as raison, un travail d’écrivain, surtout s’il se base sur le réel, doit se renseigner, surtout sur un sujet aussi grave. Mais bon, tu sais, il y a plein d’écrivains qui sont édités et qui écrivent n’importe quoi simplement parce que ça fait de la vente : genre les thriller où il y a un viol dedans et qui ne sont pas capables d’expliquer clairement les symptomes du traumatisme et ce que ça engendre. Je cite cet exemple parce qu’il me tient à coeur mais il y en a tellement d’autre !

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    • C’est vrai, je n’avais pas pensé à ces cas-là ! Mais c’est quand même assez désolant de voir que les auteurs ne prennent même pas la peine de se renseigner, on peut être ignorant sur certains sujets… Si je n’avais pas su pour la sclérose en plaques, je serais passée à côté :/

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  2. J’ai quand même lu ton article entièrement car j’étais intriguée et vu que je comptais pas le lire. Comme toi je trouve ça honteux de propager des fausses idées. Pour ma part, j’ai toujours pensé que l’un des principaux devoirs d’un.e. écrivain.e était la recherche. Malheureusement beaucoup d’écrivain.e.s le font pas alors que c’est la BASE.

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    • Si tu comptes pas le lire, tu as le droit. 😀
      Oui, c’est une maladie très peu connue et par chance, je le savais, mais je n’aurais rien vu du tout si ça n’avait pas été le cas. J’aurais donc pu croire qu’elle est mortelle… T’imagines dire dans une conversation « Mais je l’ai lu dans un livre » ? Un tel manque de crédibilité, ça me sidère. Elle prend selon moi la responsabilité de nous donner des informations… fausses, dans ce cas-là.

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  3. J’étais tentée par ce livre, mais… je ne le lirais pas ^^
    Ça m’énerve vraiment que les personnages malades ne soient utilisés que pour le drama, ils sont juste une fonction dans le récits… Tu as raison elle aurait du se renseigner ou alors elle et l’éditeur auraient pu demander à ce que le texte soit relu par un médecin ou un sensitivity reader (personne concernée) pour éviter de dire n’importe quoi. D’ailleurs les écrivains qui font des romans historiques font souvent appel à des experts en Histoire pour rendre leur roman crédible, pourquoi ne pas faire pareil dans ce cas là? Je comprends ton agacement.
    J’ai aussi lu quelques romans ou la maladie n’était pas très bien traitée, j’ai jamais eu le courage d’en faire une critique, mais je pense que je vais e faire après avoir lu la tienne^^

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    • Exactement, les auteurs de romans historiques font des vérifications avant de publier n’importe quoi, ce qui prouve bien que ce roman-là n’est pas très sérieux dans le fond…
      Oh oui, n’hésite pas, j’en serai ravie, ça évitera de se diriger vers n’importe quoi 🙂

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  4. Je trouve que c’est une bonne idée de faire des critiques négatives surtout si on a un vrai point de vue sur le livre, comme c’est ton cas. On est tellement entourée de « feel good » sentiments que cela en dégouline… et on est souvent très déçu quand on a quelques exigences littéraires ou culturelles et que l’on lit un livre ou que l’on voit un film que tout le monde encense et que l’on trouve nul. J’avais entendu parler de ce bouquin mais je ne vais pas le lire. Merci pour ta chronique, car je me serai fait « avoir » n’étant pas au courant des conséquences de la sclérose en plaques.

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    • Merci beaucoup, ça me fait très plaisir ce que tu dis ! 🙂 Oui, et je me pose la question : combien de romans que j’ai lu ont pu raconter n’importe quoi sans que je m’en rende compte ? Du coup, ce livre m’a mis en colère, mais je serai aussi bien plus méfiante à l’avenir…

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  5. Tu as eu raison de faire cet article ! Combien de fois j’ai lu un livre en me disant que grâce à lui j’avais appris des choses. Quand le sujet me passionne je fait des recherches complémentaires mais souvent je m’en tiens à ce que dit l’auteur. Donc si celui-ci raconte n’importe quoi ces lecteurs intègrent de fausses informations et c’est quand même gênant.
    Bon et moi aussi il faut que je m’attelle à une critique négative…

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  6. J’avais oublié ton sondage sur instagram, alors quand j’ai commencé à lire ton résumé je me suis dis que ça avait l’air chouette…et boum la dégringolade ˆˆ.
    Tu as bien fais de faire cette chronique, pour faire finalement le job à la place de l’autrice, c’est à dire rétablir la vérité. Je suis tout à fait d’accord que les auteur.rices ont un rôle très important à jouer dans la diffusion des informations et que ça demande de vraies recherches.
    Petite coïncidence, j’ai lu un article sur les « sensitivity readers » qui m’a donné envie d’en parler d’ici peu sur mon blog, et comme j’ai pu le lire dans un autre commentaire, une relecture par quelqu’un de concerné aurait ici était nécessaire pour éviter cette erreur grossière. En tous cas on sent dans tes mots à quel point ça t’a enervé et je peux comprendre ! Pour ma part je ne connais pas du tout cette maladie, donc je me serais avoir si j’avais lu ce livre…

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    • Aha, oui, ça a l’air bien avec le résumé, puis une fois lu… :/
      Merci ! Oui, elle n’a pas fait son job et ça m’a saoulé… Donner des fausses informations parce qu’on n’est pas foutu d’utiliser un moteur de recherche, c’est pas crédible.
      Je serai ravie de le lire alors ! Je te dis, rien que Google aurait suffi, mais que veux-tu… Et on aurait été nombreux à se faire avoir, je pense !

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  7. Ah oui, une sacrée déception en effet ! Je t’avoue que c’est une maladie que je connais très mal et je me serais sûrement faite avoir, ce qui souligne l’importance de la documentation pour les auteurs. La littérature peut avoir un tel impact que les écrivains ont une responsabilité vis-à-vis des lecteurs et il faut croire que dans le cas présent, elle n’a pas été considérée…

    Mais j’aurais encore appris quelque chose grâce à toi ! 🙂

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  8. Aïe, je comprends… Je serais très certainement passée à côté de cette info, parce que je t’avoue que je ne connais pas grand chose à cette maladie, mais ça me paraît obligatoire de faire des recherches quand on écrit un livre. Il ne m’attirait pas à la base (le feel-good, je le préfère sur écran que dans des livres ^^) mais tu as bien raison de corriger cette info, et je sais que c’est pas simple de balancer une critique négative sur des livres unanimement applaudis (je tape sur Outlander aujourd’hui, donc je suis le mouvement haha)

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    • Tu ne te serais pas fait avoir vu que tu ne l’aurais pas lu 😀
      Effectivement, j’ai beaucoup hésité à le faire, mais finalement, hein 😀
      Par contre, quand je le donnerai, j’hésite à y mettre un petit post-it qui dit « la sclérose en plaques n’est pas mortelle »… Que les gens ne se fassent pas avoir ! Mais ai-je vraiment à intervenir ? :/

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    • Aha, désolée ! J’avoue que ça m’ennuie une erreur pareille, ce livre a son public (et je n’en aurais de toute façon pas fait partie) mais n’importe quel public a droit au respect… Bref, ça me désole. :/

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  9. C’est dingue quand même d’abuser de ces lecteurs à ce point alors que l’un des pactes fait à la lecture, c’est entre autre celui d’accepter sciemment ce qu’on nous livre, et techniquement de ne pas remettre en cause les éléments tirés du réel, qui existent véritablement. Enfin, si on devait vérifier tous les éléments d’un livre on n’aurait clairement pas fini, c’est pour ça que logiquement quand on lit un livre, on est supposé avec confiance en l’auteur-e et accepté entre autre le savoir livré. Mais non, même plus possible. Bah tant qu’à faire allez, écrivons tous un livre avec une maladie dont le nom est connu mais qui au final reste un mystère pour dire toutes les âneries qu’on veut dessus ! Elle en serait belle la littérature. Déjà qu’elle est assez discréditée comme ça, on a pas besoin de rajouter des mensonges à l’intérieur… Surtout quand c’est des éléments précis même si on est persuadé de les connaître, quand tu vas partager ça avec X personnes ben tu vérifies tes sources… Je ne comprends pas ce qui passe par la tête des gens pour se dire que de toute manière, c’est toi qui écris et que tu peux foutre n’importe quel ramassis de conneries à l’intérieur. –‘
    ( je suis franchement moins sympa que toi dans mes propos olala )

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    • Je vois que t’as quasiment tout rattraper xD (sauf l’article sur la décroissance, mais je te comprends, il est juste hyper long, je ne pouvais pas fermer ma gueule, hein).

      Non mais laisse tomber, ça m’a agacée, surtout que ça me touche aussi sur un plan personnel, du coup, j’étais super en colère, aha. Au moins, la vérité aura enfin éclaté ! Mais c’est vrai que niveau réputation de la littérature, elle lui fait aussi du mal, car après tout, elle est éditée ! J’hésite carrément à foutre ce bouquin à la benne, c’est dire… Je n’ai pas envie que les gens lisent des mensonges :/
      (moins sympa, je sais pas, j’ai quand même dit qu’elle avait aucune crédibilité il me semble xD)

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      • Je vais essayer de le rattraper dès que je peux mais je vais tenter déjà de faire d’autres blogs avant ! J’y crois ! (puis j’y connais NADA sur la décroissance donc ce serait chouette que je me culture un peu là )

        Surtout si ça te parle en plus oui, tu m’étonnes que tu pouvais être en colère.. Sinon y’a la possibilité de corriger ses absurdité et de le mettre dans une boîte à livre, comme ça les gens le lisent mais avec la vérité haha.

        ( c’est vrai oui, en attendant elle l’a cherché l’autrice. xD )

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      • Je te préviens quand même, il est vraiment long (plus de 4000 mots au compteur), comme ça tu pourras mieux choisir le moment pour le lire x)

        J’y ai pensé aussi ! Mais je trouve que ce sera déjà une énorme perte de temps pour le lecteur, donc tant qu’à faire, je ne sais pas…

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      • Merci pour l’info, c’est à planifier en effet. 😉

        La question est ardue, face à ce dilemme il y a la possibilité : faire la plouf pour savoir son destin. ^^’

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