Bilan lectures de l’année 2018

Et voici venu le moment du traditionnel bilan lectures de l’année ! 2018 n’a pas toujours été satisfaisant niveau romans et j’avais bien peur que ça continue sur cette lancée, même si j’ai eu de très bonnes lectures aussi.

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Et puis est venu le choc. J’ai lu Aux origines de la décroissance et à partir de là, les lectures d’essais se sont enchaînées. Le bilan est beaucoup moins mitigé de ce côté car la majorité des essais lus m’ont beaucoup plu.

L’ensemble de mes lectures se sont véritablement étendues de janvier à novembre, le mois de décembre ayant été principalement consacrée à la relecture. Mais j’avais déjà de quoi faire avec mes lectures.

Voici déjà le top 10 de mes romans favoris lus cette année !


Top 10 romans

funambule-sur-le-sable-cover10. Un funambule sur le sable (Gilles Marchand)

Premier livre que je lis de l’auteur, ce fut une très bonne découverte, qui m’a sorti de la panne de lecture vers laquelle je me dirigeais. Un sujet touchant, un peu casse-gueules de mon point de vue car il aurait pu utiliser les stéréotypes habituels sur le handicap, mais ça n’a pas été le cas. Un roman sensible et intelligent, qui m’a donné envie de continuer à découvrir l’auteur.

si-par-une-nuit-italo-calvino-cover9. Si par une nuit d’hiver un voyageur (Italo Calvino)

Un livre que j’ai sûrement moins apprécié que prévu, car j’étais justement dans cette période dont le livre précédent m’a sorti. Pourtant, c’est un livre bien plaisant pour les lecteurs que nous sommes et si vous pensez pouvoir vous la couler douce à lire des passages sympas sur la lecture, vous vous trompez ! Votre cerveau sera mis à contribution, au point de vous perdre parfois.

dans-la-forêt-cover8. Dans la forêt (Jean Hegland)

Un livre que j’ai moins apprécié que prévu, mais qui m’a quand même beaucoup plu ! Mais comme ce n’est pas devenu un coup de coeur comme on me l’a prédit… Pourtant, le sujet avait de quoi énormément me plaire ! Et il m’a plu, mais pas autant qu’on me l’avait dit… Suis-je claire ? Voyez-vous la différence entre « beaucoup aimer un livre » et « coup de coeur » ? (bon, grosso modo, ça parle d’effondrement écologique et comment vivent deux soeurs après ça)

été-camus-cover7. L’été (Albert Camus)

Est-ce surprenant de retrouver un livre de mon auteur préféré dans ce top ? Pas tellement. Ceci est un recueil de plusieurs histoires, plusieurs lieux, liées par cette même ambiance chaleureuse que l’auteur nous offrait déjà dans Noces, avec ce lyrisme qui, d’habitude, me rebute. Camus nous a aussi gratifié d’une-deux de ses opinions politiques, et j’adore quand il fait ça.

auprès-de-moi-toujours-cover6. Auprès de moi toujours (Kazuo Ishiguro)

Une histoire qui peut sembler anecdotique à première vue, car on a juste l’impression de voir des adolescents grandir. Et c’est effectivement de ça qu’il s’agit… dans un contexte un peu particulier. L’auteur va vous faire réfléchir plus que vous ne le croyez. Une écriture froide et distante qui en a rebuté plus d’un, mais j’ai trouvé qu’elle collait parfaitement à l’ambiance que l’auteur nous offre, qu’elle amenait à la réflexion.

beale-street-cover5. Si Beale Street pouvait parler (James Baldwin)

Je voulais découvrir les romans de James Baldwin suite à Nous, les Nègres et au documentaire I am not your negro. Je n’ai pas eu énormément le choix car il n’y avait que celui-là à la librairie et si j’avais pu choisir, je n’aurais pas choisi celui-ci car il comporte une romance. Mais l’auteur a écrit un roman bien plus intelligent, bien plus sensible, avec des thématiques qui lui sont chères. J’ai beaucoup aimé et ce n’est, comme je l’avais déjà deviné, pas fini entre Baldwin et moi.

la-femme-gelée-cover4. La femme gelée (Annie Ernaux)

Annie Ernaux est une autrice que je connais bien, très bien même. J’ai lu pas mal de ses œuvres, et sans pour autant dire que je suis une experte, je ne m’avance pas en disant que je connais bien son style. Dans ce livre, elle nous raconte comment la femme ambitieuse, étudiant pour s’émanciper, qu’elle était alors est devenue la femme au foyer banale, effacée qu’on s’attend à ce qu’une femme devienne lorsque celle-ci a un mari et des enfants. Ce récit m’a énormément bouleversée, étant un sujet qui me tient particulièrement à cœur.

assommoir-zola-cover3. L’assommoir (Emile Zola)

En voilà un qui se retrouve, une nouvelle fois, dans mon top de l’année ! Après, vous allez me dire « Ouais, mais c’est Zola », mais à mes yeux, ce n’était pas garanti qu’il y revienne. Et pourtant, sa maîtrise des évènements, la construction de son récit, ont encore fait mouche. L’ascension, la chute de Gervaise Macquart sont développées à la perfection. Ah mais vous vous attendez à une happy end ? C’est mort : préparez-vous à chialer, ou au moins, à sortir pétrifié de cette histoire. (et puis comme certains le disent, c’est Zola, quoi)

la-supplication-cover2. La Supplication (Svetlana Alexievitch)

En voilà une autre qui finit à nouveau dans mon top ! (on croirait presque à un complot) Ça sent le talent, que voulez-vous ! A l’instar de La fin de l’homme rouge, Svetlana Alexievitch nous offre cette fois-ci les témoignages terrifiants des victimes de l’accident de Tchernobyl. Des récits bouleversants, qui va au-delà des paroles pseudo-rationnelles sur le nucléaire, souvent en sa faveur pour dire que c’est un moindre mal… Vous sortirez en tout cas de cette lecture sans vous dire ce genre de choses. Les témoignages des victimes vous prendront aux tripes et vous zapperez n’importe quel gus qui vous chantera les louanges du nucléaire en dépit du côté catastrophe humanitaire. (quoi, c’est un essai ce livre ? Ouais, ben merde)

l'art-de-perdre-cover1. L’art de perdre (Alice Zeniter)

J’en connais un qui va être content de le voir là ! Je ne m’attendais pas forcément à ce que ce livre me plaise autant (et dépasse les deux autres non plus). On se trouve sur une saga familiale sur trois générations, dont les grands-parents seront obligés, à la fin de la guerre d’Algérie, de fuir en France. Les questions autour de l’identité, de l’immigration, de l’intégration, seront forcément abordées, et ce, avec intelligence. Une histoire dont beaucoup auraient besoin, je dis ça, je dis rien. Ce livre m’a transporté, son prix Goncourt des lycéens est amplement mérité ! Vraiment, le meilleur roman que j’ai lu cette année !


Flop 5

ordre-du-jour-cover5. L’ordre du jour (Eric Vuillard)

« Peut mieux faire », comme dirait les profs aux élèves moyens (dont j’ai fait partie) sur leurs bulletins. Ce livre avait du potentiel et l’auteur est passionnant à écouter, dommage.

4. Congo Requiem (Jean-Christophe Grangé)

Après avoir été à fond dans ma lecture de Lontano, le premier tome (qui a d’ailleurs failli finir dans le top), j’étais impatiente de lire la suite, qui ne fut clairement pas à la hauteur et qui est tombé dans un bordel pas crédible.

millenium-tome-1-cover3. Millenium, tome 1 (Stieg Larsson)

Oui oui oui, je sais, la majorité des gens ont aimé ce livre, alors pourquoi il est là ? Parce que je me suis ennuyée pendant les 300 premières pages (ça fait beaucoup) et que le reste n’a pas sauvé les meubles. Bref, assez grosse déception venant d’un roman encensé.

2. La Fille du train (Paula Hawkins)

Un abandon ! Plus j’avançais, plus je me disais que j’en avais rien à faire de cette histoire et de trouver le coupable. J’ai même pas essayé de deviner d’ailleurs. Je me suis arrêtée à la moitié du bouquin.

les-derniers-jours-de-rabbit-hayes_cover1. Les derniers jours de Rabbit Hayes (Anna McPartlin)

Il vous suffit de cliquer sur le titre du livre pour tomber sur ma chronique incendiaire. Ce livre m’a mise énormément en colère, et je ne vais pas revenir sur les raisons qui ont fait que.


Bon, je ne vais pas m’éterniser sur le flop (la fille qui l’a trop mauvaise pour même en dire deux mots), mais je vais revenir vite fait sur le top. Cette année, je pensais découvrir plus de bons romans que ça, comme l’année dernière où j’ai vécu de nombreuses révélations. Mais mon impression globale des romans que j’ai lu, en-dehors des livres de ce top, donc, a été assez mitigée. Je n’ai pas eu spécialement de mal à faire ce classement, à part deux autres livres qui auraient pu y terminer, je n’éprouve pas de regret à en avoir expulsé d’autres de ce top. J’espère donc que 2019 sera une année plus faste au niveau de la fiction.

Par contre, niveau essais, j’ai eu du mal à me décider ! Voici mon top, mais peut-être pas forcément définitif dans ma tête.


Top 10 essais

la-vie-sans-principe-cover10. La vie sans principe (Henry David Thoreau)

Vous vous rendrez bien compte dans la suite de mon top qu’il y a des livres en rapport avec ce que celui-ci raconte. L’auteur nous explique en quoi l’attachement au matériel et la dévotion au travail ne nous permet pas de nous développer. Il prône même carrément une certaine oisiveté ! J’aimerais bien le relire, d’autant plus qu’il est court. Il a pas mal servi d’écho à mes interrogations sur le moment.

petit-manuel-de-résistance-contemporaine-cover9. Petit manuel de résistance contemporaine (Cyril Dion)

Ce livre a lui aussi pas mal répondu à mes questions, notamment sur l’état du monde. Après en avoir lu un autre que vous retrouverez d’ailleurs à la première place de ce top, je me suis questionné un peu plus sur les questions liées à l’écologie. En effet, on entend beaucoup parler des problèmes qui se développent de plus en plus, mais… rien n’est fait. C’est même souvent un peu confus. Cet essai m’a permis de faire un état des lieux de la situation et comment on peut agir. Un petit essai très simple, complet et accessible que j’aimerais mettre entre toutes les mains.

top-effondrement-essais-pic8. Comment tout peut s’effondrer (Pablo Servigne et Raphaël Stevens) et Une autre fin du monde est possible (Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle)

Deux livres pour le prix d’un ! Impossible de les départager, sans compter qu’ils sont indissociables à mes yeux. Le premier raconte comment notre monde peut s’effondrer (no shit, Sherlock) et ce, sur de multiples plans. Il n’y a pas de prédiction certaine, l’effondrement peut être brutal comme progressif. Un livre assez perturbant, choquant même. Le deuxième n’est pas là pour vous rassurer, mais explique de quelles manières on peut s’adapter, et souvent, se réinventer. Le futur n’est pas positif, et ces livres ne vous le cacheront pas. Mais j’avais besoin de savoir la vérité et ce qui est en notre pouvoir ou non.

Edit : Des choses à dire sur le n°9 et le n°8 dans cet article.

sorcières-mona-chollet-cover7. Sorcières – La puissance invaincue des femmes (Mona Chollet)

Cet essai a beaucoup fait parler de lui, et pas pour rien ! J’ai adoré le lire ! En dépit de son titre, il ne vous parlera pas des sorcières que vous connaissez vaguement et qui possèdent des pouvoirs mystérieux. Non non non, on va parler de cette fameuse chasse aux sorcières qui n’a pas forcément été celle que vous croyez. Mona Chollet va nous parler des trois types de femmes que la société a voulu, et veut toujours voir disparaître : la femme célibataire, celle sans enfant et la femme âgée. Ce livre m’a énormément parlé, moi qui rentre dans les deux premières cases.

top-james-badwin-pic6. Retour dans l’œil du cyclone et La prochaine fois, le feu (James Baldwin)

Là aussi, impossible de les départager, surtout que nous sommes sur deux essais excellents de James Baldwin. Ce dernier va vous parler de la situation des Noirs américains, mais de façon différente selon l’essai. Si le premier est plus théorique et plus diversifié sur les sujets abordés, le deuxième a une portée plus personnelle, tout en faisant preuve d’une lucidité impressionnante dans les deux cas. Un tel homme manque à notre société, vraiment. Et puis son écriture, pour des essais, pfiou…

l'origine-des-autres-cover5. L’origine des autres (Toni Morrison)

Si Toni Morrison, la brillante écrivaine (et pour le coup, elle est vivante, tout n’est pas perdu !), parle de son rôle d’écrivain, ce n’est pas du tout le but de tous les essais compilés dans cet ouvrage. Elle suit les traces de James Baldwin (qu’elle admire – tu m’étonnes) et évoque aussi le problème de la race aux Etats-Unis et la place des Noirs dans cette société. Elle y parle de comment la notion de « noirceur » s’est développé, de comment l’Autre a été forgé, tout ceci avec foison de références historiques pertinentes. (j’ai été assez bluffée) Vous admirez James Baldwin ? Vous allez encore plus vous incliner devant elle alors !

JAQ_RL_130x2004. Sapiens (Yuval Noah Harari)

Un livre dont j’ai lu des chroniques parfois un peu injustes ! « Oui, rien de nouveau sous le soleil… » Pardon ? Quand on a pas l’habitude de ce genre de sujets, c’est un véritable choc ! Et un condensé accessible et vulgarisateur (pas dans le sens péjoratif que beaucoup entendent) de l’histoire de notre humanité, et pas forcément toujours sous le plus bel angle de vue, comme on en a l’habitude. (sauf quand il s’agit de glorifier notre époque contemporaine en opposition aux époques étriquées et obsolètes du passé, là, y a du monde) Cet essai m’a fait voir les choses autrement, m’a fait réfléchir sur ce qu’on est, et surtout, ce qu’on a fait. Une envie de changer un peu les choses, peut-être ? D’être plus prudente sur l’avenir « de rêve » qui nous attend ? Un livre que tout le monde devrait lire.

le-refus-du-travail-cover3. Le refus du travail (David Frayne)

J’avais beaucoup de questionnements sur la place que tient le travail dans notre société actuelle. Je me sentais mal vis-à-vis de ça, donc je pense qu’un jour ou l’autre, je me serai penchée sur le sujet. Difficile de dire de quoi parle l’auteur tellement il aborde les choses sous des angles différents. Mais ne croyez pas que le travail a toujours été tel qu’on le connaît… David Frayne va aussi nous parler du temps ! Ce fameux temps qu’on a jamais… Et plein d’autres choses qui m’ont instantanément parler : la notion d’utilité, la culpabilisation des chômeurs, la dépendance énorme et vitale de notre simple vie au travail… Ainsi que les gens qui essaient de vivre autrement. Cet essai m’a énormément rassurée, il m’a montré qu’on pouvait vivre autre chose.

La_condition_ouvriere.qxd:La condition ouvriere.qxd2. La Condition ouvrière (Simone Weil)

La meilleure ! Une femme admirable, brillante, je vous conseille de vous intéresser à son parcours. De toute façon, vous en aurez un aperçu dans cet essai. Simone Weil, philosophe des années 30, s’introduit pendant près d’un an dans une usine afin de vivre les conditions de vie et de travail des ouvriers, et nous fournit moult réflexions intéressantes. Cela l’amènera aussi à analyser… le travail ! En tout cas, j’ai rarement lu une personne aussi intelligente, autant sur le plan rationnel qu’émotionnel ! C’est impressionnant, et dire qu’on n’arrête pas de nous rabâcher que les deux sont incompatibles… Très clairement, je n’en ai pas fini avec cette autrice !

Aux-origines-de-la-de´croissance-cover1. Aux origines de la décroissance

Tintintin, qui est surpris ? (personne) Ça va peut-être paraître exagéré ce que je dis, mais voici l’essai par lequel tout a commencé. Comment ça, tout ? Disons que tout dans ce top, à l’exception des essais de James Baldwin, Toni Morrison et Mona Chollet, n’aurait peut-être pas été lu (ou en tout cas, pas tout de suite) sans la lecture de celui-ci. Ce livre a été un véritable choc pour moi, une révélation. Dans ce livre, vous trouverez 50 penseurs sur la décroissance (bien qu’ils n’emploient pas tous ce terme), sujet qui m’intéressait sans plus à la base. Quelle erreur ! Chacun de ces portraits m’a bien fait travailler le cerveau, m’a bouleversé à sa manière. Les idées de chacun d’entre eux, sur des plans bien différents (la nature, le travail, l’éthique, etc), m’ont frappée, m’ont remise en question. Quelle intelligence, quelle lucidité, quelle sensibilité ! Ce n’est pas tous les jours qu’on y a droit ! Certains d’entre eux sont passés (Henry David Thoreau, Simone Weil) ou vont passer (André Gorz) à la casserole, comprenez que je les ai lu ou que je vais les lire. Vous pouvez piocher dans ce livre les intellectuels avec qui vous vous sentez le plus proche. Une vraie révolution va avoir lieu dans votre cerveau.


De belles lectures côté essais (mon compte bancaire dit qu’il en a rien à foutre et qu’il me déteste profondément). J’ai eu une urgence à découvrir plein de choses, ce qui fait que la deuxième moitié de l’année a été consacrée majoritairement à la lecture d’essais.

Ça va continuer en 2019, j’ai plein de sujets que je compte continuer d’explorer : l’écologie, le travail, le féminisme, la structure de la société, ses problèmes, etc. Mais j’espère trouver aussi chaussure à mon pied côté romans !


Mes résolutions pour l’année 2019

Avant tout, revenons sur mes résolutions pour l’année 2018 ! Si on fait le bilan :

  • lire James Baldwin : ok,
  • lire Kenzaburô Ôe pour la troisième fois : néant,
  • lire Svetlana Alexievitch pour la deuxième fois : yep,
  • lire le deuxième et le troisième tome des éditions de La Pléiade sur Albert Camus : le deuxième est presque terminé, le troisième en est loin,
  • diminuer ma PAL : échec (elle a même augmenté),
  • lire plus de polars/thrillers : il me semble que oui.

Globalement, c’est un peu moins décevant que ce que je pensais. Cependant, je vous avoue l’avoir grave mauvaise pour ma PAL mais vu tous mes passages à la librairie, ce n’est guère étonnant. Concernant Kenzaburô Ôe, j’ai au moins un livre de lui dans ma PAL, en espérant donc que ce soit pour 2019 cette fois-ci. Je compte aussi terminer le deuxième tome des éditions de la Pléiade sur Camus cette année.

Pour 2019, il est clair que je compte lire pas mal d’essais, mais est-ce vraiment une résolution ? Il est certain que je vais en lire quelques-uns… Allez, on va dire que je vais obligatoirement lire André Gorz cette année.

Concernant ma PAL… Je préfère ne plus rien dire. Je vais essayer de la garder aux alentours des 60 livres, ce sera déjà pas mal.


J’espère que vous avez passé une très bonne année livresque et que 2019 sera aussi riche ! (je vous avoue qu’écrire 2019 me déprime…)

27 réflexions sur “Bilan lectures de l’année 2018

  1. Chouette bilan qui me permet de mieux te cerner. On n’a clairement pas les mêmes goûts ^^ Dans ton top, je te rejoins quand même avec le Ishiguro qui est probablement mon préféré de l’auteur et je souhaite lire le Chollet mais il est sur-réservé à la biblio donc je ne vais pas l’avoir en mains avant très longtemps (disons que la sortie poche me permettra de l’acquérir). 60 livres dans la PAL, ça va. Belle année 2019 !

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    • Ahaha, justement, par rapport à nos goûts respectifs, je t’ai posé la question par mail, ça m’intriguait. Pour le dernier de Mona Chollet, je ne suis pas surprise vu l’accueil extraordinairement positif et médiatique qu’il a reçu. Mona Chollet a l’avantage d’avoir un succès qui lui permet de sortir ses livres en poche !
      Non, attends, j’en ai 78, mais je vais essayer de la stabiliser autour de 60 x)
      Et bonne année à toi aussi !

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  2. J’espère aussi que tu trouveras chaussure à ton pied dans les romans en 2019 (et j’espère que mes conseils et cadeaux feront mouche, je croise les doigts ^^)
    Le 12 mois/12 livres devrait t’aider dans ce sens, il y a de belles propositions dans le tas !
    Beau bilan en tout cas, et je te souhaite plein de belles surprise pour la nouvelle année 😊

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    • Oui, j’espère aussi, et je pense qu’il y aura bien au moins un livre dans tes cadeaux qui devrait me plaire quand même, aha, surtout que ce sont à priori des choix de qualité !
      Merci et bonne année à toi aussi ! 🙂

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  3. Tiens, j’ai failli mettre Un funambule sur le sable dans mon top 10 ! Sinon, je pense que tu sais que j’ai adoré Millénium pour ma part. J’avais bien aimé La fille du train également, même si mon souvenir n’en est plus aussi bon.
    J’espère que 2019 t’apportera de belles lectures 🙂

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    • Ah, on était quasi sur la même longueur d’ondes pour ce livre 😉
      Sinon, Millenium n’est pas mauvais en soi, c’est juste que je me suis beaucoup ennuyée pendant 300 pages et ça a énormément joué. Mais sinon, je crois que je suis une des rares à pas l’avoir apprécié !
      Merci et je l’espère pour toi aussi ! 🙂

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  4. J’ai beaucoup aimé lire Sorcières également (d’ailleurs, je viens de sortir un article sur le sujet), ainsi que le livre Auprès de moi toujours, lu il y a quelques années en ce qui me concerne. J’ai bien envie de me plonger dans La femme gelée d’Annie Ernaux (j’ai lu récemment Les Années, Mémoire de fille et La Place, et bien que l’on retrouve souvent les mêmes thématiques dans ses livres, c’est toujours un plaisir de la lire), L’été de Camus et l’Art de perdre d’Alice Zeniter. Merci pour ce bilan lecture !

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    • Oh, il faudra que j’aille voir ça !
      Oh bah je te conseille « La femme gelée » si t’apprécies ses ouvrages alors ! « L’art de perdre » d’Alice Zeniter, j’ai l’impression qu’il a pas tant fait parler que ça alors que je le trouve formidable…
      En tout cas, merci pour ton commentaire et bonne année !

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  5. Super bilan ! C’est chouette car ça me permet de me remettre en mémoire tout les titres dont tu as parlé et qui m’ont fait de l’œil dans l’année ! Dès que je trouve l’art de perdre en poche je le lis. Le prix Goncourt des lycéen couronne souvent de très bon livres !
    Il y a plusieurs essais dont tu parles qui me font de l’œil.
    Belle année de lecture à toi !

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  6. Un beau top tout de même pour la fiction, et je suis toujours avec intérêt tes lectures d’essais. Le Chollet et celui de T.Morrison m’attendent. J’espère m’attarder plus sur les lectures d’essais sur mon blog cette année. Quant à K.Oe, il va bien falloir que je me décide à le relire aussi, jamais déçue. Belle année de lectures à toi 😁

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    • Je me disais bien que j’avais oublié de répondre à quelqu’un… Mille excuses !

      Oh, je pense que pour les essais de Toni Morrison et Mona Chollet, tu vas beaucoup aimer. Et pour Ôe, je retiens qu’il ne déçoit jamais, ais du coup, il a une sacré pression sur les épaules 😉

      Et belle année de lectures à toi aussi 😀

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  7. Je suis impressionnée par les lecteurs qui enchaînent les essais ! J’en lis surtout pour le travail avec les livres scientifiques (et encore, partiellement pour choper l’information dont j’ai besoin) et je dois dire que ça me demande une toute autre concentration, mais il faudrait que je m’y ouvre un peu plus sur mon temps personnel.

    Ton bilan me rappelle aussi que je dois lire « L’art de perdre » que tu m’avais conseillé il y a quelques mois ! *Mise à jour du cerveau* Et il me rappelle que je dois poursuivre ma découverte de James Baldwin ! 😀

    Pour ta résolution de baisse de PAL, je crois que c’est la plus difficile. Personnellement je ne vais même pas essayer d’y penser, je vis une coûteuse déformation professionnelle… XD Mais bon, l’occasion c’est merveilleux ! ♥ 60 livres dans la PAL c’est déjà bien raisonnable (je te soutiens à fond pour déculpabiliser) !

    En tout cas, un bien beau bilan aux sujets variés ! 🙂

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    • Perso, quand je bossais, j’avais pas le temps de lire autant d’essais, là c’est parce que je suis au chômage, attendez-vous à en voir moins dans mes lectures quand je reprendrai une activité !

      En même temps, je ne suis pas surprise que ce soit un rappel pour toi « L’art de perdre », je ne le vois nul part sur la blogosphère !

      J’en suis à 78 et je compte descendre à 60… Là est toute la différence 😛 Merci pour ton soutien en tout cas !

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  8. Beau bilan, que de lectures!
    J’avais adoré « Millenium » pour ma part, je ne me souviens plus que le début était si lent? Ça n’a pas dû me frapper… J’ai aussi un bon souvenir d' »Auprès de moi toujours ».
    Je n’ai pas lu les autres, mais celui de Mona Chollet y passera sans doute un jour vu que je me sens tout à fait concernée. Je n’avais jamais parler de l’essai de Toni Morrison, mais j’aime ses romans et le sujet m’intéresse donc…
    « La femme gelée » m’interpelle aussi d’après le résumé que tu en fais, mais en même temps je pense que c’est le genre de roman susceptible de réveiller une certaine… révolte peut-être? chez moi, et je ne sais pas si ça sert à grand-chose de ressasser sur des sujets dont je sais qu’ils me mettent en colère!

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    • Merci ! 🙂
      Perso, j’ai vraiment ressenti une lenteur. D’habitude, quand je lis une critique pareille sur ce livre, ça parle des 100 premières pages, ça a été le triple pour moi ! Mais tant mieux si tu l’as pas ressenti !
      T’as lu beaucoup de romans de Toni Morrison ? J’ai lu que Love .
      Oui, « La femme gelée » risque en effet de te mettre en colère ! Si ce n’est pas ce que tu souhaites…

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