Bilan lectures #49 – juin 2021

Comme je m’en doutais, ce mois-ci a été maigre en lectures. J’ai fait comme j’ai pu mais comme j’ai dû un peu bossé (sans être rémunéré, c’était un stage) et que c’était très fatigant et intense, j’ai eu d’autres priorités (comme dormir plus tôt) que de lire.

J’ai quelques petites lectures à vous montrer quand même. C’est parti !

Fullmetal Alchemist Perfect Edition, tome 7 (Hiromu Arakawa)

Bon, vous savez que je n’ai pas grand-chose à dire que des compliments sur ce manga. Par contre, j’ai été assez perturbée par le choix du personnage sur la couverture. Pas que je sois contre, du tout, mais… on ne la voit pas du tout apparaître dans ce tome ! Du coup, j’ai du mal à comprendre ce choix…

La révolution du potager (Béné) Lire la chronique

Plus qu’un livre de jardinage ! Vraiment, si vous vous intéressez à l’écologie, je trouve qu’il donne un fil conducteur sans nous culpabiliser parce que, bah… là, présentement, on peut pas. Et puis croyez pas que vous devez rester dans votre coin ! L’autrice offre des pistes pour s’engager collectivement aussi.

Dix questions sur l’antispécisme (Jérôme Segal)

Un très bon livre si vous cherchez à mieux cerner les choses et à aller au-delà des clichés sur ce sujet. L’auteur répond à pas mal d’interrogations (il y a pas mal d’idées négatives sur l’antispécisme) et bien sûr, si vous ne cernez pas ce que c’est, le premier chapitre explique ce que c’est. Grosso modo, l’antispécisme dit que l’espèce n’est pas un critère suffisant pour qu’on décide d’accorder une infériorité ou une supériorité à un animal, qui déciderait de la manière dont il doit être traité. Après cette (petite) définition, il y a peut-être des questions qui apparaissent dans votre cerveau. Quels sont les liens de cette philosophie avec le socialisme et l’anarchisme ? L’antispécisme est-il forcément écologique ? L’humanisme ne passerait-il pas à la trappe ? D’autres interrogations sont abordées : quelle est sa place dans les religions ? L’antispécisme est-il anticapitaliste ? Une personne vegan est-elle forcément antispéciste ? Une des questions elle-même risque de vous apprendre quelque chose : oui, les femmes ont une place prépondérante dans l’antispécisme. Et vous vous demandez sûrement : pourquoi ? Ce livre va donc répondre sur tous ces thèmes (vous pensiez quand même pas que j’allais vous donner la réponse ?). J’ai trouvé l’auteur assez nuancé (il y a juste un point sur lequel je n’étais pas d’accord). De plus, même si je connais le sujet, j’ai aussi appris des choses. Je pense que ce livre est essentiel pour mieux faire connaître cette façon de penser qui nous révolutionne face à une opposition médiatique pleine de mauvaise foi.

20th Century Boys Perfect Edition, tome 7 (Naoki Urasawa)

Franchement, un des meilleurs tomes que j’ai lu jusqu’à maintenant ! Bien évidemment, l’auteur fait toujours s’enchaîner les évènements intelligemment mais dans ces derniers, on trouve beaucoup plus d’intensité, de gravité. Un moment qui, si on est un peu naïf, pourrait nous faire croire que ça va aller un petit peu mieux pour nos héros, mais pas du tout ! Au contraire, ça continue. Le rythme est soutenu, les péripéties sont tendues, les découvertes sont légion. Un tome qui m’a complètement embarqué, comme les autres… mais au point de me faire oublier les éléments extérieurs ! Assez rare pour être souligné.

Pour l’intersectionnalité (Sarah Mazouz et Eléonore Lépinard)

Le titre est assez explicite pour que vous compreniez de quoi ça va parler : d’intersectionnalité. J’ai déjà une critique à émettre : la définition de ce que c’est ne vient réellement qu’une vingtaine de pages après le début, je trouve ça gênant. Je vous préviens donc que si vous n’y connaissez vraiment rien sur le concept, vous pouvez trouver mieux. De ce point de vue-là, l’essai n’est pas très accessible… mais pas que sur ça. Il m’a intéressée, il était vraiment intéressant, ne vous méprenez pas, j’ai beaucoup aimé. Mais je me mets à la place de celleux qui n’ont pas l’habitude des termes un peu universitaires (l’épistémologie, tout le monde ne sait pas ce que c’est – c’est l’étude critique des sciences en gros). Ça peut leur paraître un peu obscur à première vue. Bref, pas un livre que je conseillerais à n’importe qui. En-dehors de ça, ce livre a clairement été d’un intérêt certain pour moi. Il a permis de clarifier ce que certain·e·s reprochent à l’intersectionnalité, ce que cette critique implique et ce que l’intersectionnalité est vraiment et ce qu’elle représente. Cette dernière n’est pas exempt de critiques non plus mais comme celleux qui le font habituellement n’y connaissent rien… (faut dire ce qui est) L’intersectionnalité remet en question certaines choses et c’est ce qui pose réellement problème à ses détracteurs. Bref, je n’en dirai pas plus car c’est un petit livre d’à peine 70 pages. Lisez-le si vous connaissez déjà quelques bases sur le sujet, c’est un peu trop nébuleux pour un début.

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Ouais, bon, comme je vous l’avais dit, c’est pas terrible. J’ai essayé de maintenir à flots mon blog, donc en plus de la chronique plus haut, j’ai publié le carnet de lecture #3. Je pense que j’en ferai un tous les deux ans plutôt qu’un an, ça permet de prendre plus de recul sur une évolution plutôt lente, on ne va pas se mentir.

J’espère que juillet se portera mieux niveau lectures. Le blog, à mon avis, c’est mort, la chaleur me tue, croyez pas qu’on va pas y avoir droit.

A bientôt !