Comment ça « ancienne » ? Bah faut dire ce qui est… J’ai eu une période où ça virait carrément à l’obsession mais c’est clairement terminé depuis au moins dix ans. Mais mon étagère de mangas est pleine à craquer et je recommence pourtant à en lire (surtout des classiques réédités), à cause d’un blogueur en particulier (pas que lui mais il me faut bien un responsable).

Dans cet article, je vais donc retracer l’histoire de ma consommation de mangas.
Ça a commencé comment, tout ça ?

Cette dernière a commencé en 2002 (ça ne me rajeunit pas, tout ça). En 2001, je regardais la version animée de Yu-Gi-Oh ! que j’adorais (j’avais 11 ans, ok ? Je vous vois venir) et une fois, en allant à Cultura, je vois qu’il y a des livres de ça (je m’exprime comme ma naïveté et ma méconnaissance du sujet auparavant). C’étaient donc des mangas, avec un sens de lecture inverse de celui que je connaissais, mais je n’allais pas être arrêtée par si peu ! J’ai demandé à ma mère d’en acheter, elle a accepté pour trois d’entre eux et attention, tenez-vous bien, les numéros des tomes ne se suivent absolument pas : j’ai pris les tomes 1, 19 et 24. Strictement aucune logique à première vue, bien qu’il y en avait une planquée quelque part dans mon cerveau. Je voulais connaître le tout début de l’histoire (tome 1), mais aussi là où la publication du manga en était à ce moment-là (tome 24) mais comme je savais que j’allais être paumée vu que l’animé n’en était qu’à l’arc de Pegasus (fin au tome 15), j’ai pris le tome 19 pour ne pas trop passer pour une naze (ça aurait été plus intelligent si j’avais pris le tome 18 car je n’en menais pas large non plus).
Une fascination pour ce manga dont j’étais clairement la cible de par mon âge a donc commencé et même encore aujourd’hui, je prends du plaisir à le relire, la nostalgie jouant à fond les ballons. Le thème de l’amitié me touchait particulièrement à l’époque pour des raisons personnelles.

A la fin des tomes, il y avait des publicités pour d’autres mangas publiés par Kana, l’éditeur de Yu-Gi-Oh ! (et oui, une autre époque, ça ne passait pas encore par Internet et le bouche-à-oreille). Mon deuxième manga a donc été Shaman King, puis Naruto, et enfin ma découverte d’une œuvre d’artistes qui ont une place considérable dans ma bibliothèque à l’heure actuelle : Tsubasa Reservoir Chronicle des CLAMP (chez Pika cette fois).
Et la lumière fût…
Puis en 2005, j’ai eu un ordinateur avec Internet, et là, ma consommation de mangas a explosé. Je lisais des scans en ligne bien sûr (One Piece entre autres) mais comme j’avais aussi enfin acquis de l’argent de poche et que je sortais peu, j’ai pu laisser un peu plus de place à mes désirs. J’ai regardé pas mal d’animés aussi, sous-titrés seulement en anglais à l’époque, et vu comment j’étais nulle dans cette langue à tous les niveaux, ça m’avait pas mal aidé pour l’écrit. Une passion pour Prince of Tennis a duré quelques années (je ne vous le conseille pas par contre), les personnages y étant formidables (à défaut d’être crédible niveau scénario). Même si, aujourd’hui, ce n’est clairement plus le cas, je ne peux pas nier que ce manga a compté dans ma vie, malgré les innombrables défauts que je peux y trouver.

Parmi eux/Hanakimi est un shojo qui m’avait été conseillé par une de mes camarades lors de ma première année de seconde, m’initiant à un genre que je snobais un peu jusque-là, et je ne regrette pas car il est à mourir de rire. Je n’ai pas beaucoup craqué pour d’autres par la suite mais j’en ai lu pas mal en scans par contre. Death Note m’a plus ou moins fait rentrer dans la « cour des grands » (les guillemets ne sont pas là pour rien). Mais surtout, le plus marquant de cette période de fin d’adolescence (15-17 ans), ça a été les œuvres des CLAMP et je n’ai pas arrêté depuis (enfin, presque, ne me demandez rien sur ce qu’elles ont publié dans les années 2010).

Chobits, X/1999, Tokyo Babylon, Trèfle… A fond, vraiment. Bon, mon manque de moyens m’a aussi un peu ralenti (aujourd’hui, c’est ça et le manque de place, je n’étais pas si désespérée que ça en fin de compte…). Lawful Drug, Angelic Layer, snif snif, puis xxxHolic que je n’ai jamais pu vraiment faire (j’ai les cinq premiers tomes seulement)… Bref, un peu de frustration.
Les CLAMP m’ont apporté beaucoup, notamment une grande ouverture d’esprit (bien qu’avec du recul, elles ne soient pas safe non plus), des émotions fortes, des personnages qui m’ont animé.

Une fois devenue adulte mais surtout étudiante (à partir de 2009), mes choix ont varié entre deux livres de Jirô Taniguchi (Quartier lointain et Le journal de mon père), Akira, Deadman Wonderland, La Cité Saturne, Letter Bee (sous-estimé de ouf), Pandora Hearts, Pluto… Vous n’y comprenez rien tant les genres sont différents ? Moi non plus. Je pense que je testais un peu tout, d’autant plus que l’offre éditoriale commençait à s’étoffer et se diversifier.
Bien sûr, j’ai continué à découvrir les CLAMP : l’édition spéciale 20 ans de RG Veda est sublime et clairement un caprice de ma part vu l’état de mes finances à ce moment-là (je ne regrette rien). J’ai aussi fait la collection de Kobato et continué la découverte d’un mangaka de renom qui m’a subjugué avec Pluto, j’ai nommé Naoki Urasawa. Et vu tout le foin qu’il y avait eu autour de Monster, j’ai décidé de donner une chance à son édition deluxe (qui m’avait bien ruiné elle aussi). J’ai tenté de commencer Barakamon (j’avais adoré l’animé) mais pour les raisons citées dans le prochain paragraphe, je n’ai que les quatre premiers tomes…

Et on en vient à deux problèmes : l’argent et le temps. Être étudiant, c’est être pauvre et mes craquages me foutaient dans la merde, ça ne pouvait donc plus continuer comme ça. De plus, mes études à la fac ne me laissaient pas le temps de lire, ou alors la qualité du temps était moindre. J’ai donc stoppé ma consommation de mangas. A plus tard, mes chéris !
La lumière fût à nouveau…
… ou presque. Ce n’est pas aussi simple que ça. Après mes études foirées, je l’avais, le temps… mais pas l’argent. Et puis je me suis mise à lire à nouveau des romans, ce que j’avais peu fait depuis ma sortie du lycée. Il y avait donc des priorités nouvelles et les mangas n’en faisaient pas partie. Quant aux essais, ils viendront plus tard, j’ai recommencé à lire des romans en 2016 et me suis prise de passion pour les essais en 2018, bien que j’en avais lu avant.

Et les mangas dans tout ça ? Si vous lisez mes bilans lectures, vous avez vu que ça fait bien deux ans que je les lis plus sérieusement, ce qui risque de se limiter à nouveau prochainement (j’attends anxieusement le moment où mon étagère va s’effondrer, je suis sérieuse). Mais là, on voit bien la nostalgie d’une autre époque à l’oeuvre : j’achète majoritairement des rééditions de classiques ! l’intégrale de Planètes, Albator (cette histoire de fin manquante, genre je n’avais pas assez donné pour X/1999…), Fullmetal Alchemist, Aria the Masterpiece, 20th Century Boys… Je continue donc à découvrir Urasawa. A propos de ce dernier, je fais aussi sa série en cours, Asadora !.
Et si vous pensez que je suis passée à côté des rééditions de mangas de mes préférées, dixit les CLAMP, vous faîtes erreur ! J’ai jeté mon dévolu sur Card Captor Sakura bien sûr et ensuite sur Magic Knight Rayearth. Je suis toujours une grande admiratrice de ce qu’elles font, même si j’ai plus de recul sur ce qu’elles ont fait.

C’est presque la fin de mes collections en cours (quand certaines ne sont pas déjà closes), et à part Bride Stories, Asadora ! et FMA, je ne vois pas trop ce qu’il va rester à l’avenir. Tant mieux pour mon étagère, mais qu’elle sache que je compte bien terminer Barakamon un de ces jours. Je me limite mais je n’arrête pas pour autant.
Courte analyse/synthèse
J’ai commencé les mangas assez basiquement et la continuité durant le reste de mon adolescence est restée assez logique, surtout avec le choix restreint qu’on avait par rapport à aujourd’hui (je ne veux entendre personne chouiner). Ma vie étudiante a été bordélique de manière générale et elle l’a été aussi durant mes lectures de mangas où je cherchais clairement la clé d’une nouvelle orientation de mes goûts (il y en avait sûrement plusieurs…). Puis pendant des années, je n’ai lu quasiment aucun manga (les puristes en train de me huer), puis j’ai repris, tout en restant dans une certaine fibre nostalgique.

Ce qui est marrant, et je remarque la même chose avec les séries, c’est que je regarde des animés/séries et lis des mangas SF bien plus facilement que je n’en lis des romans (sans que ce soit important non plus, loin de là). C’est drôle que mes goûts ne se reflètent pas pareil entre les deux. Sûrement parce que j’apprécie l’aspect visuel des mangas, qu’on ne retrouve pas dans un roman. Et sûrement que dans le cas de ce dernier, il y a aussi une forme de frilosité.
Je remarque depuis que j’ai repris ma lecture de mangas que mon rapport à leur lecture est plus apaisé. Je ne pense pas aux personnes qui les dénigrent, il n’y a de toute façon rien à faire avec ces gens. Mais je suis loin de tout l’élitisme et la pression qu’il y a autour de la part d’autres lecteurices de mangas alors que ça avait plus d’influence sur moi quand j’avais la petite vingtaine (vraiment quelque chose qui peut vous faire arrêter, ça). Bref, je vieillis et c’est bénéfique !
Et c’est tant mieux car j’ai été atteinte par la pression, quand j’étais jeune et innocente, d’en avoir lu plein, possédé plein, au point que ça remettait parfois en cause ma passion ! Souvenir de cette meuf qui a eu en 3 ans plus de mangas que j’en avais eu en 8 ans… Juste parce qu’elle (ses parents, surtout) avait plus de moyens financiers que moi (mes parents) mais je n’avais pas encore cette grille d’analyse. Elle avait d’ailleurs dit texto : que je n’avais pas l’air aussi passionnée qu’elle vu que j’en achetais moins…

Ce n’est qu’un exemple, cette course à la kékette la plus grosse dans ce domaine est encore monnaie courante.
Bref, ne vous laissez pas avoir par ça, c’est un coup à se faire décourager par des connards et connasses qui ont plus de thunes que vous, on n’a pas que ça à faire (laissez nous être précaires tranquille, c’est déjà assez chiant comme ça). Votre passion ne dépend pas de ça et vous en faîtes ce que vous voulez. A 31 ans, je garde mes distances avec la plupart des « geeks » car le jugement, non merci.
N’hésitez pas à poser des questions, cet article n’est pas exhaustif non plus !
J’adore ce genre d’article qui retrace un peu le parcours des gens dans leur passion (il me semble même qu’en sociologie on utilise le terme « carrière » d’ailleurs ?), j’avais un peu parlé du mien, qui est particulier vu que j’ai grandi avec Dragon Ball et ait eu une période Naruto, mais n’avais jamais vraiment été intéressé par le manga en dehors de ça.
Mais pour en revenir à ton article et ce que tu dis, j’ai trouvé ça très intéressant, notamment ta façon de mettre un peu en perspective ces allers/retours avec le manga au fil des aléas de la vie.
Et quant à la fin, concernant la question de la taille de la collection et de l’argent qu’on y investit, je pense en effet que c’est un réflexe assez fréquent de se dire qu’on est « moins » passionné si on n’y met pas autant d’argent, ce qui est faux naturellement. Je serais même tenté de dire que la collectionnite est un comportement voulu et induit par tout ce système médiatique afin de nous faire acheter un maximum de trucs dont on n’a pas forcément envie/besoin, sans qu’on s’en rende compte.
Je me sens en tout cas un peu dans cette situation, même si je fais des efforts depuis des années, en revendant beaucoup de choses (mais surement pas encore assez vu tout ce que je dois mettre en carton par manque de place…).
Bref, j’ai beaucoup aimé ton article !
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« Carrière » ? Carrément ? xD
Sinon, pour Dragon Ball, on y est tous passé, je crois (bien que j’ai suivi l’histoire plus sérieusement sur le tard, on va dire) Tu dis ça mais Naruto était un de mes premiers mangas. Faut bien commencer quelque part…
Oui, je vois ce que tu veux dire, merci pour tes mots en tout cas ! (je devrais revendre des mangas vu la situation problématique dans laquelle se trouve mon étagère de mangas)
Et merci à toi de l’avoir lu et de faire part de ton appréciation ! 🙂
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Je reviens sur le terme de « carrière » du coup, car au gré de mes lectures quand j’étais étudiant, j’étais tombé dessus. J’ai trouvé cette définition : » la notion de carrière permet d’identifier « les cycles des modifications » qui structurent les représentations que l’individu se fait de lui-même selon les perceptions et les jugements le concernant et qu’il pense émaner des acteurs avec lesquels il entre en interaction. »
Il me semble qu’on en parle pour qualifier l’évolution du rapport à un domaine/loisir chez les gens. J’aime bien ce mot car il souligne un peu l’évolution de notre connaissance du domaine dans mon esprit.
(revendre ou donner des mangas, c’est parfois dur, mais indispensable)
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Ah ouaiiis, tu m’apprends quelque chose, je savais pas 😮 C’est intéressant !
(même avec ceux que je veux revendre, ça sera peut-être pas suffisant TT)
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C’est très intéressant de voir ton parcours dans les mangas et la place que cet amour a pris dans ta vie en fonction des années et des circonstances.
Quant à évaluer une passion à l’argent qu’on met dedans, il faut bien avoir l’esprit étriqué et bling bling pour le faire. J’aurais d’ailleurs tendance à penser que ce sont là des paroles de quelqu’un qui n’est peut-être pas aussi passionnée que cela…
Merci d’avoir partagé avec nous ton parcours de lectrice de mangas 🙂
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Merci beaucoup, ça me fait plaisir !
Je pense même pas qu’il faille nécessairement avoir beaucoup d’argent pour penser comme ça (bien que c’était le cas dans l’exemple que j’ai donné) : il faut avoir de l’argent ET un esprit d’accumulateur par lequel tu penses prouver quelque chose.
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Très intéressant 🙂 . Moi aussi j’ai eu un passage à vide avec le manga alors que j’étais très grosse consommatrice. L’argent en est l’une des causes principales.
L’expérience de la vie donne de nouvelles façons de regarder le monde. Je trouve cela très sain de voir différemment les choses avec le temps. C’est la preuve que l’on évolue, que l’on suit le mouvement du monde. Et puis, il y a tant de choses à voir 🙂 .
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Merci pour ton commentaire ! Oui, tu as raison, les choses évoluent et je ne regrette rien ! Je suppose que toi non plus !
Pour l’argent qui nous arrête, on est deux alors…
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Trop chouette ! Tu nous feras une petite sélection ?
Au collège j’en lisais un peu plus que les années qui ont suivi, et en fait on se prêtait pas mal les bouquins. La plupart de ce que je lisais, c’était des potes qui me les filaient, et vu la vitesse à laquelle je lisais il fallait mieux^^ ! J’ai pu aussi lire des manga aux CDI du collège et du lycée (les Jiro Taniguchi notamment). Je trouve que pour les BD et manga les bibliothèques c’est vraiment une bénédiction, car le rapport prix/rapidité de lecture est parfois très décourageant
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Une sélection de ce que j’ai préféré ?
La chance ! À part ma première année de seconde, soit personne ne lisait de mangas (la majorité), soit iels en lisaient de temps à autre mais avaient trop honte pour en parler. T’étais en L peut-être ? J’étais en STG dans un lycée privée donc bon 🤡
Et pour le rapport dont tu parles, je suis bien d’accord, j’achète d’ailleurs peu de BDs !
Et merci pour ton commentaire 🙇♀️
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Oui ton top 10 manga par exemple héhé (exercice difficile s’il en est…). Alors au lycée je dois avouer que ça avait bien baissé quand-même, ou c’était moins assumé comme lecture peut-être. J’ai oublié de rajouter que ma mère est documentaliste donc elle rapporte souvent des livres à la maison, ça aide aussi… Le prêt entre amis c’était plus au collège dans mes souvenirs. On a pu éviter l’achat des 35 premiers tomes de Naruto par exemple aha !
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Ah oui, difficile ça, j’ai jamais essayé de faire un top 10 ! (ou alors j’en mettrai 10 sans les classer)
Ah oui ? De mon côté, ni collège, ni lycée privé, j’ai vu une ouverture dans le lycée public où j’avais été une année, c’est tout. Après,t’es plus jeune que moi, ça doit jouer aussi. La découverte des mangas pour ma génération (je parle trop comme une vieille…) s’est beaucoup faite au lycée.
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Ah oui c’est possible, j’avais pas pensé à ça en effet
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hello, marrant et intéressant de vous lire, et de parcourir les commentaires : ça serait cool de continuer à alimenter le filon pour faire ressortir les chef-ouvres noyés sous la masse de la production de 20 dernières années, j’ai vu passer plutot et urusawe et je signe ! je me permet de te/vous signaler les enquetes du limier (Jirô Taniguchi!), les enfants de la mer (Daisuke Igarashi!!!) + petite foret
etrange ne pas etre tombée sur beck :-°
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Bonjour et merci pour votre commentaire ! Mon blog n’est pas basé sur les mangas mais il se peut que je parle d’un manga d’Urasawa un de ces jours ! Quant à Beck, je n’ai jamais pu entamer cette collection.
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Sacré parcours ! 😀 Moi mon âge d’or a été de 2005 à 2010 je pense, j’avais une amie aux étagères très fournies haha. Et là je m’y remets un peu, j’ai tenté de me faire aux scans, mais je crois que décidément le papier est bien plus mon ami, donc je tâcherai de repérer les médiathèques de ma ville pour voir si je trouve mon bonheur 🙂
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Ouais, je te comprends, les scans, ça va bien au bout d’un moment
Elles sont fournies dans ce secteur, tes médiathèques ?
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Je sais pas trop, justement, faudrait que j’investigue ^^
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