Une écologie décoloniale, de Malcom Ferdinand

Je ne vous mets pas le résumé qui est assez long, ma chronique ne va ressembler à rien sinon.

Un des meilleurs livres que j’ai lu cette année. Il m’a profondément fait réfléchir, ému et permet un recul nécessaire sur l’humanité et notre monde. La cruauté de certaines personnes depuis la fin du XVe siècle est toujours d’actualité.

L’introduction du livre s’applique à expliquer que la fracture entre l’histoire coloniale et l’histoire environnemental est très problématique (pas que, et le début du livre va rajouter des éléments à ce sujet), comme s’il y avait une différence entre les deux alors qu’elles sont liées. Elles se sont développées en partie sur cette fracture mais la réalité de l’histoire depuis 1492 est tenace et les deux sont indissociables pour certaines luttes. Malcom Ferdinand ne va pas décrire toute l’histoire coloniale (il y a bien assez d’ouvrages sur le sujet de toute façon), ce n’est pas le but de son livre. Mais il tient à ce qu’on soit au courant de ce que cela a impliqué pour le monde.

Dans la façon dont ça a impacté notre monde, il est nécessaire de parler du Plantationocène, et de la destruction de l’environnement que cela a engendré. Les colons ont tout coupé et rasé pour planter ce qu’ils souhaitaient sur des hectares de terre, détruisant ainsi l’écosystème, la biodiversité, anéantissant aussi tout ce qui fait la vie, qu’elle soit humaine ou non-humaine.

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