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Sinon, ce mois a été remplie de lectures, malgré les quelques coups de massue qui me sont tombées dessus dans ma vie personnelle. Il me semble que ce mois-ci a été assez varié en termes de lecture, alors vous y trouverez probablement votre compte.

Bon, je ne vais pas cacher que ce sera long. En avant !

La Maison aux esprits (Isabel Allende)
Avant de parler du roman, parlons de cette couverture laide au possible. Tellement affreuse. Si vilaine. Trop moche. Qu’est-ce qui leur est passé par la tête, à Le Livre de Poche ? Ils ont cru que le livre allait se vendre tout seul ? Que sa (modérée) réputation allait leur apporter monts et merveilles de sous ? Ou, au contraire, ils veulent qu’on évite de le lire ? (fallait pas l’éditer du coup) Je ne sais pas si c’est LA couverture la plus hideuse que j’ai vu de ma vie mais elle est clairement dans mon top 3 du pire. Bref, passons au récit en lui-même qui est bien meilleur que cette couverture atroce, heureusement. Nous sommes sur une saga familiale de trois générations, qui a lieu au Chili (c’est pas indiqué mais meuf, on s’en doute bien). Tout d’abord, on commence l’histoire avec la famille Del Valle, où une des filles va se marier à Esteban Trueba, le fils de l’autre famille, moins nombreuse et vivante, qu’on va suivre. On va les suivre eux, les enfants, la petite-fille (comment je spoile, j’aurais pu fausser la piste en disant « les petits-enfants »). Ce récit sera parsemé de fantômes, de magie, de grande sensibilité au surnaturel, ce qui va pas mal exaspérer la personne terre-à-terre de la famille. Il sera parcouru d’amour, de haine, de luttes des classes, de liens familiaux pas toujours évidents. On voit les domestiques, les paysans en fond de l’histoire, qui sont plus importants qu’ils en ont l’air pour ces derniers, leur trace sera présente sur le devenir de la famille. C’est un récit dramatique et le ton de l’autrice est très plaisant, descriptif, il y a même des moments où j’aurais pas dû me marrer mais j’ai cru comprendre qu’elle le faisait exprès… J’ai marché dans la combine de l’humour sans protester. Je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages (sauf la petite-fille) mais j’étais curieuse de leur histoire et j’ai pris plaisir à lire ce roman. On va finalement rejoindre sur la fin le contexte sanglant de la dictature au Chili (en même temps, l’autrice est la nièce de l’ancien président socialiste qui a été assassiné). Un récit à la fois drôle, touchant, dramatique, tragique. J’ai vraiment beaucoup aimé et je ne comprends pas pourquoi il n’est pas plus connu.
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