Bilan lectures #62 – septembre 2022

Les utilisateurs de WordPress, je demande votre aide à la fin de l’article !

Sinon, ce mois a été remplie de lectures, malgré les quelques coups de massue qui me sont tombées dessus dans ma vie personnelle. Il me semble que ce mois-ci a été assez varié en termes de lecture, alors vous y trouverez probablement votre compte.

Bon, je ne vais pas cacher que ce sera long. En avant !

La Maison aux esprits (Isabel Allende)

Avant de parler du roman, parlons de cette couverture laide au possible. Tellement affreuse. Si vilaine. Trop moche. Qu’est-ce qui leur est passé par la tête, à Le Livre de Poche ? Ils ont cru que le livre allait se vendre tout seul ? Que sa (modérée) réputation allait leur apporter monts et merveilles de sous ? Ou, au contraire, ils veulent qu’on évite de le lire ? (fallait pas l’éditer du coup) Je ne sais pas si c’est LA couverture la plus hideuse que j’ai vu de ma vie mais elle est clairement dans mon top 3 du pire. Bref, passons au récit en lui-même qui est bien meilleur que cette couverture atroce, heureusement. Nous sommes sur une saga familiale de trois générations, qui a lieu au Chili (c’est pas indiqué mais meuf, on s’en doute bien). Tout d’abord, on commence l’histoire avec la famille Del Valle, où une des filles va se marier à Esteban Trueba, le fils de l’autre famille, moins nombreuse et vivante, qu’on va suivre. On va les suivre eux, les enfants, la petite-fille (comment je spoile, j’aurais pu fausser la piste en disant « les petits-enfants »). Ce récit sera parsemé de fantômes, de magie, de grande sensibilité au surnaturel, ce qui va pas mal exaspérer la personne terre-à-terre de la famille. Il sera parcouru d’amour, de haine, de luttes des classes, de liens familiaux pas toujours évidents. On voit les domestiques, les paysans en fond de l’histoire, qui sont plus importants qu’ils en ont l’air pour ces derniers, leur trace sera présente sur le devenir de la famille. C’est un récit dramatique et le ton de l’autrice est très plaisant, descriptif, il y a même des moments où j’aurais pas dû me marrer mais j’ai cru comprendre qu’elle le faisait exprès… J’ai marché dans la combine de l’humour sans protester. Je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages (sauf la petite-fille) mais j’étais curieuse de leur histoire et j’ai pris plaisir à lire ce roman. On va finalement rejoindre sur la fin le contexte sanglant de la dictature au Chili (en même temps, l’autrice est la nièce de l’ancien président socialiste qui a été assassiné). Un récit à la fois drôle, touchant, dramatique, tragique. J’ai vraiment beaucoup aimé et je ne comprends pas pourquoi il n’est pas plus connu.

Révolutionnaires (Atelier des passages) Lire la chronique

Un recueil de témoignages de militantes qui ont commencé vers les années 50-60, et qui sont instructifs à lire. Ça donne des leçons pour nous de manière bienveillante.

Dîtes-nous comment survivre à notre folie (Kenzaburô Ôe)

Ceci est un recueil de nouvelles d’un auteur dont on entend pas assez parler à mon goût. Le mec a la reconnaissance, il est connu (tous les prix Nobel ne le sont pas), mais je ne vois personne le lire, à de très rares exceptions… Bref, ce recueil ne serait pas le premier livre que je conseillerais pour découvrir cet auteur. Il contient quatre nouvelles qui ne sont pas d’un niveau égal selon moi. La première, « Gibier d’élevage », n’a à première vue aucun rapport avec les trois autres. Le contexte me fait penser à Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants de par son environnement campagnard pauvre. Je l’ai trouvé bien, sans plus. La deuxième, qui donne son titre au recueil, « Dîtes-nous comment survivre à notre folie », m’a à la fois plu et agacé. L’histoire soulève des questions anti-validistes intéressantes, tout en étant validiste aussi… Du coup, j’étais un peu frustrée de voir l’auteur faire un bout de chemin sans parvenir à la fin du cheminement. La troisième, « Agwîî le monstre des nuages » comporte aussi ces défauts dans une moindre mesure mais a été plus pertinente. Et émouvante aussi. Cette nouvelle a été un coup de cœur qui m’aura amené les larmes aux yeux. La quatrième nouvelle, « Le jour où Il daignera Lui-même essuyer mes larmes » a été la plus difficile à lire pour moi, je n’ai pas du tout réussi à me plonger dans le récit, à aucun moment. En plus, c’est la nouvelle la plus longue ! Après, je ne suis pas bête, j’ai réussi à voir objectivement ce que l’auteur a voulu faire, et il s’en est bien sorti, ce qui n’était pas une mince affaire… J’ai peut-être été trop terre-à-terre, qui sait… Bref, de bonnes nouvelles mais je ne conseille pas de commencer par celui-là. (souvenez-vous que cet auteur existe quand même)

Notes d’Okinawa (Kenzaburô Ôe) Lire la chronique

Un recueil de textes plein d’empathie et de tristesse de l’auteur sur ses séjours à Okinawa, île du sud du Japon où il se passe des choses qui vont clairement contre un système démocratique.

Fullmetal Alchemist Perfect edition, tome 12 (Hiromu Arakawa)

Bon, pas grand-chose à dire d’autre que « c’est génial ! », ça suit son cours. Il y a ma chérie en ce moment (Olivier Mira Armstrong) donc je suis aux anges. Attendez de me voir gagatiser en décembre parce qu’elle sera sur la couverture du prochain.

Kiffe ta race (Rokhaya Diallo et Grace Ly)

Sachant que j’en ferai sûrement un article avec un autre livre sur ces questions, je ne vais pas trop en dire. Juste qu’il est très bien pour commencer sur le sujet et que le contexte est français et pas américain pour la millième fois.

Kim Jiyoung, née en 1982 (Nam-Joo Cho)

Je vais débuter directement par la critique principale, comme ça on perdra moins de temps : l’écriture est insignifiante, donc si ça importe beaucoup pour vous, passez votre chemin. On dirait parfois une succession de faits… Bref, passons au reste. Kim Jiyoung est Coréenne et on voit sa vie défiler depuis sa petite enfance jusqu’au moment où elle est mère. D’ailleurs, elle a un trouble psychologique sur la fin car à force de se faire écraser par le patriarcat… Bien sûr, en tant que Coréenne, elle vit des choses bien plus sombres dans son pays mais en tant que Française, j’ai reconnu d’autres trucs… Voir son parcours m’a tordu le cœur car je me suis reconnue en partie en tant que femme. Le fait que ça se passe en Corée du Sud n’est pas une excuse. Quand j’ai fini ce roman, j’avoue, j’étais en colère comme si j’avais lu un livre non-fictionnel sur les inégalités sociales. Peut-être que ce livre peut indiquer des choses aux hommes s’ils ne sont pas de mauvaise foi.

Darwin’s Incident, tome 1 (Shun Umezawa)

Premier livre qu’on m’a prêté parmi d’autres, ce ne sera pas le seul que vous verrez ici donc. Le prochain en est d’ailleurs un. Charlie est ce qu’on appelle un humanzee, croisement entre humain et chimpanzé. Dans les questions que ça soulève par rapport à notre rapport aux animaux, mais aussi dans la considération prétentieuse de notre espèce, ça m’a rappelé Zoo ou l’assassin philanthrope de Vercors. Bien que ce manga aborde des problématiques plus larges et plus modernes, notamment sur la question de la consommation de viande. Charlie grandit élevé par deux humains et va au lycée. Ceci dit, une organisation vegan extrémiste (même moi en tant que végétarienne, je confirme), l’ALA, va provoquer un attentat qui tuera un certain nombre de personnes, dont une enfant. A mon avis, cela questionne l’utilisation de ce type de violences de manière générale dans le militantisme. Je ne suis pas contre la violence mais celle qui s’attaque à des gens, c’est un non catégorique (faut lire Les Justes d’Albert Camus, un chef-d’œuvre sur le sujet). Bien évidemment, vu que les gens ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez, Charlie est soupçonné d’y avoir participé. Il y a aussi des passages mignons, comme le fait que Charlie devient ami avec une humaine, Lucy, et que, malgré que la mère de cette dernière soit contre cette relation, Lucy insiste malgré tout. C’est touchant aussi, malgré le danger qui pèse avec l’ALA qui veut récupérer Charlie, quitte à tuer ses parents… Leur philosophie, c’est « La fin justifie les moyens » (je tire la langue et lève les yeux au ciel, là). Bref, bien envie de connaître la suite, donc quand j’aurais de la place (un jouuur), peut-être que je commencerai cette collection.

Otaku otaku, tome 1 (Fujita)

Livre prêté. Et tant mieux, car c’était mignon, agréable à lire… mais c’est tout. Les deux personnages qui vont finir en couple sont des otakus, c’est-à-dire que leur unique grande passion se concentre sur les jeux vidéos et les mangas. Bon, faut quand même espérer que leur couple ne va pas s’en tenir qu’à ça… mais ça n’a pas l’air. J’espère que la suite est plus accrocheuse car là, c’est un peu loupé selon moi.

Frieren, tome 1 (Kamehito Yamada et Tsukasa Abe)

Une bande de quatre héros ne va pas vivre les évènements de la même façon. Certes, iels ont sauvé le monde mais question temporalité de chacun, on ne se base pas sur la même chose : deux humains, un nain et une elfe. C’est cette dernière qu’on suit d’ailleurs, et qui s’appelle Frieren, comme le manga. Elle est mage et collectionne les sorts, même ceux qui paraissent anodins ou inutiles. Alors qu’ils se revoient 50 ans après, les humains ont vieilli, le nain un peu moins, ça ne se voit pas mais il n’a plus toute sa jeunesse, et l’elfe, bah… Elle est toujours identique à ce qu’elle était auparavant. C’est assez émouvant de voir ça, le parcours de Frieren, qui va prendre en charge une adolescente magicienne confiée par un des humains, avec des flashbacks sur ce qu’ont été les rapports de Frieren avec ses trois compagnons. C’était assez intéressant mais je trouve que c’est le genre de scénario qui peut tourner en rond et tomber dans l’ennui. Avez-vous lu les suivants ? Qu’en pensez-vous ?

A sign of affection, tome 1 (Suu Morishita)

J’aimerais juste vous dire que j’ai apprécié ce tome mais j’ai lu une partie de la suite et je me suis arrêtée à une scène que mon coeur de féministe ne peut pas supporter. Mais j’en parlerai plus tard. Yuki est une étudiante de deuxième année qui a la particularité d’être sourde, bien qu’elle ait fait en sorte d’avoir une vie sociale pas mauvaise. Un jour, dans le métro, alors qu’un homme lui demande son chemin et qu’elle est incapable de répondre, un étudiant lui sauve la mise en répondant à cet inconnu. Elle remercie ce jeune homme en faisant un geste d’une des deux langues des signes japonaises… L’étudiant est trilingue mais incapable de répondre à la jeune femme en face de lui car il ne parle pas la langue des signes. Il est intrigué par elle, plutôt tactile, franchit souvent les limites de l’espace personnel (ce qui m’avait déjà tendu mais j’ai passé outre)… Mais seulement de Yuki. Elle aussi est sous le charme de Itsuomi (l’étudiant) et les deux se voient de plus en plus souvent. Breeef ! J’aurais pu en rester sur l’appréciation de ce tome si je n’avais pas eu la curiosité de lire les scans de la suite. Ce n’était pas une bonne idée ! Quand un collègue de son travail lui demande ce qu’il ressent pour Yuki, il dit qu’il la trouve pure et qu’il veut avoir une influence sur elle. Qu’est-ce que c’est que cette façon de penser masculiniste ? En plus, avec une jeune fille qui ne peut pas se défendre dans un monde valide. Bref, passez votre chemin, je vais passer le mien.

Précis de culture féministe pour briller en société patriarcale (Sabrina Erin Gin)

C’est un livre féministe, donc je vous en parlerai dans une chronique ! En tout cas, je l’ai trouvé très bien.


Les séparateurs ont disparu ou quoi sur WordPress ? Et les « Lire la suite » ? Ou alors ils sont encore là, mais où ? Please répondez-moi ! Quand je mets le slash pour choisir le type de bloc, il n’y a plus ces options. Solution trouvée !

Comme vous l’avez vu, ce mois était assez satisfaisant niveau lectures. J’ai aussi du pain sur la planche pour le blog. (le marquer ici équivaut à un coup de pied dans le cul pour que je me bouge)

J’espère que le mois prochain me réserve de bonnes choses aussi. Au mois prochain !

14 réflexions sur “Bilan lectures #62 – septembre 2022

  1. Alors la tu me donnes vraiment trop envie de découvrir La maison aux esprits ! D’autant plus que je connais très mal les littératures sud américaines et pourtant ca me rend curieuse ! (Je l’ai wishé sur Livraddict du coup… Tu seras heureuse d’apprendre que le Livre de poche l’a réedité avec une nouvelle couverture, moche également.)

    Quel livre de fiction de Kenzaburô Ôe conseillerais tu plutôt pour commencer à découvrir ses romans? Je suis preneuse du coup 🙂

    FMA, toujours aussi parfait. Chaque tome est un régal et je me remets pas de la beauté de ces perfect, entre les pages glacées et les couvertures toutes plus cools les unes que les autres. Moi aussi, je suis gaga aha

    Je te suis tout à fait sur Kim Jiyoung, née en 1982, le propos est intéressant mais l’ecriture m’a paru très plate malheureusement. Après ca apporte un coté un peu factuel et « objectif » j’imagine? Donc probablement que c’était voulu? Je sais pas…

    J’ai beaucoup apprécie Frieren, dont j’aime particulièrement la mélancolie. Pour le moment je n’ai lus que 2 tomes, je ne me suis pas ennuyée, après faut voir la suite !

    Darwin’s Incident est dans ma WL, il m’intrigue bien, j’en entends pas mal parler depuis sa sortie …

    Il y a pas mal de scènes qui m’avaient gênée dans A signe of Affection, notamment le coté ‘tap tap’ sur la tete de Yuki assez fréquent, que je trouve un peu gênant et infantilisant. J’ai lus les suivants et je trouve qu’on commence à tourner un peu en rond et à tomber dans les travers du shojo que je deteste, le triangle amoureux de l’enfer.
    Après je me demande en quelle mesure la traduction est responsable de la punchline que tu cites. Parce que je trouve que ca fait vachement phrase mal traduite, non? x)
    Je trouve ca bizarre de dire d’une personne qu’on veut avoir de l’influence sur elle… Par contre dire qu’on veut faire partie de sa vie ca me parait moins chelou. Après je ne sais pas si c’est dû à une erreur de traduction ou tout simplement si c’est vraiment un truc cringe.

    En tout cas je te souhaite plein de découvertes côté essais, littérature mais aussi mangas du coup! 🙂

    Aimé par 1 personne

    • Je suis allée voir la nouvelle couverture moche, alors certes, elle l’est, mais je l’aurais préféré à celle que j’ai actuellement TT

      Concernant Kenzaburô Ô, je conseillerais son recueil de nouvelles « Le faste des morts ». Je crois savoir que ce qui a été publié avant la naissance de son premier fils est renié par l’auteur mais je trouve que ça peut donner un bon aperçu de ce qu’il sait faire. Sinon, il y a « Le Jeu du siècle », j’en ai fait une chronique pour que tout le monde soit prévenu.

      Oh, tu me rejoins dans la gagatitude des FMA Perfect edition alors ?

      Franchement, concernant le livre sur Kim Jiyoung, pour savoir si c’était voulu, faut lire les autres oeuvres de l’autrice…

      Frieren, ça a été une lecture plus cool que je ne pensais, ravie de savoir que ça ne s’essoufle pas dans le 2e tome direct.

      Dans « A sign of affection », le côté « tap tap » comme tu dis, ça fait partie de la sphère intimiste pour moi, donc j’ai trouvé ça gênant aussi. Quant à la phrase, je ne sais pas… Ca pourrait très bien sortir de la bouche d’un mec toxique et en plus, ça colle au reste, je trouve.

      Merci, j’espère que t’auras un beau mois de lectures aussi !

      Aimé par 1 personne

      • Dac, c’est noté pour Kenzaburo Oe, entre toi et Margorito en ce moment, vous me donnez vraiment très envie de me pencher sur cet auteur que je ne connaissais pas avant d’en entendre parler chez toi 🙂
        J’espère finir ma PAL et pouvoir découvrir cet auteur en bibliothèque en 2023 !

        Ah mais je te suis 200% dans ta gagatitude oui ! Les éditions perfect c’est quelque chose… Celles de 20th century boy me fait de l’oeil depuis quelques temps aussi hihi

        Après faudra voir le tome 3 mais en tout cas j’ai bien aimé les deux premiers, ca ressemble à rien d’autre que j’ai lu en manga. Ce petit coté mélancolique la, miam.

        Ouaiiiis, c’pas faux…

        Aimé par 1 personne

      • Ouiii, j’ai vu chez Margorito aussi, ça m’a enthousiasmé car on n’entend quasi pas parler de lui alors qu’il a eu le prix Nobel, ouiiin.

        Ah, j’ai la Perfect edition des 20th Century Boys, alors c’est pas moi qui vais te dire d’être raisonnable xD

        J’ai une pote qui a été déçue par le tome 5 mais je sais pas si c’est un avis général, tu nous diras si jamais !

        Aimé par 1 personne

  2. Coucou Ada ! J’ai lu La Maison aux esprits en septembre aussi, et j’ai beaucoup aimé ! C’est vraiment dans la veine du réalisme magique, ça passe ou ça casse. D’un côté, c’est très foisonnant, très riche en détails, et j’adore quand la magie se mêle au réel. Le livre est gros, et chaque phrase est ciselée. Mais, d’un autre côté, j’ai eu un peu de mal à maintenir mon intérêt durant une cinquantaine de pages, un peu avant la fin où tout bascule. L’enchaînement des événements est très rapide, mené tambour battant, sans qu’il y ait franchement d’introspection lente et profonde qui m’est nécessaire pour comprendre et aimer des personnages, pour être en empathie avec eux. J’ai pris tellement de notes, mais je ne sais pas encore si je vais écrire une chronique…

    Aimé par 2 personnes

    • Ravie qu’il t’ait plu ! Je trouve que ce n’est pas un livre qui se dévore. Comme tu dis, difficile de maintenir l’attention parfois, alors je l’ai lu par passages. En parlant d’empathie avec les personnes, je n’ai réussi à en avoir qu’avec Alba. Je ne sais pas pour toi… Si t’arrives à écrire une chronique dessus, bravo.

      J’aime

      • Coucou ! Oui, je ne me suis pas mise à la place des personnages, je n’étais pas toujours en empathie, probablement pour deux choses : ils sont majoritairement bourgeois (on peut exclure Miguel), et l’autrice ne s’appesantit pas sur leurs ressentis, ça file très vite, sans pause ! Mais, pour autant, j’avais envie de savoir ce qui allait leur arriver, c’était très prenant !

        Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s