Un petit bilan et en plus, peu de texte à lire ! On pourrait croire que c’est la dèche, mais non, je suis contente de mon mois de lecture, même si une lecture m’a ennuyé au point que je l’abandonne…

Allez, en avant pour quelques lectures !

Leur écologie et la nôtre (André Gorz) Lire la chronique
Je l’avais commencé en octobre, fini en novembre. Un recueil de textes formidable de l’intellectuel sur l’écologie, la structure de notre société, la technique, le travail. Un potentiel révolutionnaire immense, et toujours très actuel.

Rien ne s’oppose à la nuit (Delphine de Vigan)
J’ai abandonné ce livre. J’avais déjà lu trois livres de cette autrice, mon opinion naviguant entre « moyen » et « bien mais sans plus ». Sur celui-là, c’était un mélange d’ennui et d’haussement de sourcils. Je n’ai absolument rien contre les récits d’autofiction mais faut savoir y apporter de l’intérêt, une analyse derrière des propos l’air de rien, mais bon… N’est pas Annie Ernaux qui veut. J’ai vu des comparaisons soit flatteuses soit dénigrantes avec cette dernière, mais jamais pour souligner qu’il n’y a pas vraiment de rapport. Bref, venons-en rapidement à l’histoire. Delphine de Vigan a interrogé les souvenirs, les gens, sur l’enfance, l’adolescence et la vie adulte de sa mère, Lucile. Au début, je lisais ça innocemment, mais en fait, je n’en ai finalement pas vu l’intérêt. Je ne sais pas quoi dire de plus, vraiment. J’ai trouvé ça assez autocentré de raconter l’histoire de sa famille qui était clairement de la classe moyenne, avec quelques difficultés qui n’étaient pas insurmontables… En plus, sa mère Lucile faisait des photos de vêtements en tant que mannequin enfant pour la mode. Ca va, y a pire… Il me semble qu’elle disait qu’elle voulait montrer le milieu social de sa famille. Ben écoutez, j’ai eu zéro empathie. Je n’y ai même pas vu une prise de recul sur les évènements. Ça se voyait qu’elle était contrainte par les regards de sa famille encore vivante… Bref, sans intérêt pour moi.

L’Anarchisme (Emma Goldman) / Le Sabotage (Emile Pouget) / Ni dieu ni patron ni mari (La Voz de la Mujer) / De l’utilité des rebelles (Manuel Gonzalez Prada) Lire la chronique
J’ai réuni ces quatre classiques anarchistes (fin XIXème/début du XXème siècle) dans un seul article, que je vous encourage à consulter car je ne vais pas pouvoir parler de quatre livres en quelques lignes.

Corset de papier (Lucie Barette)
Un court livre féministe (chronique à venir) qui n’apprend rien sur le sujet principal mais qui analyse bien en détails à quel point les magazines féminins, qu’ils soient d’hier (le 19ème siècle) ou d’aujourd’hui, n’ont pas vraiment changé sur le fond. L’amélioration vendue est un peu douteuse…

La part du sarrasin (Magyd Cherfi)
Je ne pensais plus faire de chronique sur un roman, mais celui-ci va y avoir droit ! J’avais beaucoup aimé Ma part de gaulois et j’ai trouvé celui-ci un tantinet meilleur, et pourtant, on en a moins entendu parler alors qu’il mérite. L’époque de jeune adulte rajoute forcément à la pertinence du propos, et j’ai aussi trouvé l’écriture plus affinée que dans le premier.
Bref, pas grand-chose à vous mettre sous la dent niveau texte à lire dans ce bilan, mais deux chroniques arrivent au moins !
J’ai aussi publié un article pour fêter les 6 ans de mon blog. Déjà que je trouvais les 5 ans incroyable…
Le mois prochain, c’est mois relecture ! L’occasion de vous faire découvrir des anciennes lectures.
Mais en attendant que je vous en parle, y aura deux chroniques de nouvelles lectures avant. A bientôt !