Ce mois-ci a été pourri niveau santé. En plus de ça, j’ai enchaîné Pokemon Violet avec Pokemon Bouclier, alors je vous laisse imaginer que j’ai peu lu. Mais j’ai eu mon premier coup de coeur de l’année, qui est encore assez fort dans mon coeur pour apaiser ma fureur lors de ma dernière lecture.

Donc un bilan moyen mais pas insatisfaisant non plus !

Je suis une fille sans histoire (Alice Zeniter)
Cet essai, j’en avais entendu parler en bien sans être sûre de vouloir l’acheter. Je l’ai lu en epub et c’est un très bon livre, figurez-vous (moi qui pensais que sa réputation était mauvais signe /tousse/). Par contre, je remets les pendules à l’heure sur un point : non, ce livre n’est pas féministe. Ou en tout cas, pas seulement, il est plus que ça. Disons que le fait que ça se soit attardé sur ce point seulement me dérange. Bref, vous allez comprendre pourquoi avec la suite. Dans cet essai, l’autrice parle du récit, de la façon dont on le construit, de ce qui fait rêver les gens. Mais pas que : la manière dont le récit est manié pour combler d’autres objectifs (politiques par exemple) au lieu de s’en tenir qu’au littéraire (qui n’est d’ailleurs pas aussi neutre qu’on veut nous le faire croire). Et là où la déclaration que c’est un livre féministe me dérange, c’est que l’autrice ne parle pas que de ça. Quand Alice Zeniter explique pourquoi il est important de laisser une parole (et une parole plus importante) à quelqu’un d’autre qu’à un homme cis hétéro blanc, elle ne parle pas que des femmes. Elle parle aussi d’autres minorités, les personnes racisées et LGBT+ notamment. S’en tenir qu’au féminisme me paraît donc faux en ce sens. En tout cas, c’était très intéressant de lire ce livre, j’y ai appris des choses et ça m’a fait réfléchir. Il est fluide et comporte une façon de dire les choses sérieusement mais sans prise de tête, avec une touche d’humour. Si vous avez l’occasion de le lire, n’hésitez pas !
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