Quatrième de couverture
Un homme vient tous les soirs dans le même bar pour y retrouver ses amis. Personne ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il cache une cicatrice derrière son écharpe. Lorsqu’un jour, il décide de raconter son douloureux passé, la fantaisie prend le relais et nous emmène à la rencontre d’une galerie de personnages improbables : un éléphant dégonflé, une mouche qui danse, un voisin spéléologue, un trapéziste, un orchestre tzigane. Pourquoi ces détours et ce besoin d’imaginaire ? Que cachent cette écharpe et cette cicatrice ? Un premier roman pudique, poétique, humain, amical, drôle et douloureux aussi, servi par une plume allègre et ciselée.
Critique
Merci à Une vie, des livres pour la lecture commune ! On est à peu près sur la même longueur d’ondes pour ce livre, mais je vous conseille quand même d’aller lire sa chronique.
Encore une fois, Gilles Marchand me fait apprécier la lecture du genre de récits qui m’ennuie d’habitude et dont je me méfie comme de la peste. Avec lui, je crois qu’il n’y a pas besoin de prendre cette précaution !
On suit l’histoire du narrateur, un homme, qui va tous les soirs rejoindre Sam, Thomas et Lisa, la tenante du bar, et qui, il s’en rend compte durant un accident, sont devenus ses amis au fil des années. En effet, celui-ci porte toujours une écharpe, et d’habitude, on lui pose des tas de questions indiscrètes, on le juge, bref, il a fini par cacher cette cicatrice, sa différence et son histoire. Eux ne l’ont jamais vraiment embêté avec ça, ne faisant que discuter vite fait et jouer à la belote, mais un soir, il renverse du café sur son écharpe, qui devient trempée, et la soirée s’écourte ainsi car il doit rentrer chez lui, il ne peut pas rester ainsi et ne veut pas la dévoiler. Mais cette fois-ci, ils insistent un peu… Ne sont-ils pas amis après tout ?
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