Comme je l’avais annoncé, j’ai eu beaucoup moins de lectures du fait de mon changement de rythme. J’étais aussi malade à un moment, ce qui n’a pas aidé à lutter contre ma fatigue. Cependant, j’ai quand même lu quelques livres, dont un livre absolument grandiose. (mais long à lire !)
Rosa Candida (Audur Ava Ólafsdóttir) Lire la chronique
La violence des riches (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot) Lire la chronique
Le premier homme (Albert Camus)
J’ai donc continué ma découverte des livres de Camus qu’il me reste à lire avec le manuscrit retrouvé avec lui lors de sa mort. (l’auteur est décédé dans un accident de voiture) C’est sa fille Catherine qui a finalement décidé de se pencher sur l’écriture horrible à déchiffrer de son père et qui l’a finalement publié dans les années 90. C’est très autobiographique mais je pense que si vous n’avez aucune connaissance sur l’auteur, vous ne vous en apercevrez pas forcément. J’ai ressenti un léger malaise à le lire jusqu’à ce que je me rappelle que j’avais de toute façon lu une biographie sur lui, alors les scrupules, poubelle, c’était déjà trop tard de toute façon. On sent à certaines tournures de phrases pas très fluides (rares mais qui choquent un peu quand on lit souvent l’auteur) que c’est bel et bien un brouillon. Camus y relate son enfance et c’est très touchant, en particulier les passages avec son instituteur. La reconnaissance envers ce dernier y est palpable. Les moments avec sa mère, qui était à moitié sourde-muette, sont assez bouleversants eux aussi. Mais au-delà de l’aspect autobiographique, l’auteur voulait nous montrer quelque chose, cet amour débordant qu’il a eu pour les siens et qui l’a façonné. Dommage qu’il n’ait pas pu le terminer pour y apporter une conclusion.