Bilan lectures #22 – spécial relecture – novembre/décembre 2018

Peut-être que certains d’entre vous l’ont remarqué, mais j’ai zappé le bilan lectures du mois de novembre le mois dernier. Ceci pour une bonne raison : j’avais peu lu… Pour ma défense, les livres de Yuval Noah Harari sont très denses, et vers la fin du mois, ma capacité de concentration a fondu… Je crois que ce mois relecture en décembre était le soulagement que j’attendais ! A force de lire des essais (passionnants, certes), je crois que mon cerveau a pété un plomb. (des mauvaises langues diront que c’est pour ça que j’ai raté mes études – c’est pas faux, mais ta gueule quand même)

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Cet article sera donc organisé différemment. Il n’y a pas que des relectures en décembre, donc ça tombe bien. Les relectures seront quand même à l’honneur dans cet article en premier, suivront mes lectures habituelles.

Relectures !

Le non de Klara (Soazig Aaron) Lire la chronique

Un livre sur une femme assez singulière qui ne ressort pas d’Auschwitz de la manière que l’on pourrait croire. Les émotions fortes ont été une nouvelle fois au rendez-vous !

le-petit-prince-coverLe Petit Prince (Antoine de Saint-Exupéry)

Je sens que je ne vais pas passer trois plombes sur ce livre, tout le monde le connaît. Plutôt à destination des enfants, même si certaines références ne leur sont clairement pas accessibles. A destination des enfants en premier lieu, donc, mais j’ai surtout envie de le distribuer dans la gueule de certains adultes. En même temps, l’auteur nous rappelle des valeurs élémentaires que les humains, et les adultes surtout, ont oublié. Finalement, les enfants peuvent faire preuve d’un bon sens qu’on balaye d’un revers de la main méprisant. Seulement, relire Le Petit Prince m’a rappelé à quel point je pouvais aussi trouver les adultes bizarres et stupides quand j’étais gosse, mais j’ai aussi noté une évolution qui m’a déplu. Quand j’ai lu ce roman pour la première fois, j’avais 18 ans, alors que tout le monde l’avait déjà lu. Je comprenais encore à cet âge-là énormément des interrogations du Petit Prince, signe que j’étais encore proche de l’enfance. Cette fois-ci, je me suis sentie plus distante. (ça y est, je suis une connasse d’adulte !) Si j’étais toujours bien d’accord sur certaines choses, je me suis sentie incapable de le rejoindre sur un-deux éléments… Ça m’a fait bizarre ! Et je me suis sentie un peu honteuse aussi. Dans tous les cas, ça ne fait pas de mal de relire ce classique qui a bien mérité sa place dans le Panthéon des meilleurs livres de tous les temps.

La porte des Enfers (Laurent Gaudé) Lire la chronique

Une histoire de vengeance, de descente aux Enfers pour récupérer quelqu’un… J’avais peur de ne plus aimer un de ces livres à la relecture et ça a bien failli se passer avec celui-là ! Il m’aura fait une petite frayeur, pour finalement terminer sur une bonne note. Ouf. (un peu déçue quand même)

La promesse de l’aube (Romain Gary) Lire la chronique

L’auteur nous raconte son enfance, son adolescence et le début de sa vie adulte avec un regard ironique et émouvant. Et surtout, il nous raconte sa mère, un sacré personnage ! Un livre formidable, que je conseille à tous.

mon-ami-frédéric-coverMon ami Frédéric (Hans Peter Richter)

Un livre jeunesse que je ne me souvenais pas avoir lu ! Et pourtant, l’histoire m’a vaguement rappelé quelque chose, vestige d’une lecture passée aux oubliettes. On suit le narrateur et Frédéric, un enfant juif, durant les années 30 et je ne vous explique pas que c’était l’ascension de l’Allemagne nazie à cette époque…  Ces deux enfants sont voisins et deviennent amis, en dépit de ce que certains adultes ne voudraient pas les voir ensemble. Ça reste un livre jeunesse au niveau du ton, mais j’ai apprécié qu’il ne cache rien de la réalité quotidienne des Juifs à l’époque, des conséquences que ça pouvait avoir et des risques que cela pouvait impliquer pour tous, les Juifs comme les gens qui avaient de la sympathie pour eux. J’aime qu’on ne prenne pas les enfants pour des imbéciles (bien que ce livre s’adresse aux jeunes adolescents), il faudrait peut-être juste avoir une explication sur le contexte après la lecture car je pense qu’un ado qui en ressort sans avoir les connaissances historiques derrière peut être confus et aura forcément des questions. Un très bon livre en tout cas, je le recommande !

lassie-dans-la-vallée-perdue-coverLassie dans la vallée perdue (Suzanne Pairault)

Relecture d’un livre que j’ai trouvé en occasion et je vous laisse imaginer mon bonheur quand je l’ai trouvé car il s’agit d’un livre de mon enfance ! Mais comme c’était un livre prêté par ma soeur, elle l’avait repris et je l’ai retrouvé une dizaine d’années plus tard, exactement dans la même édition et la même couverture, instant nostalgie. Il n’a rien de bien particulier : Lassie, chien fidèle de Timmy, le suit partout et les deux deviennent l’amie d’une nouvelle venue, de son chien et de son poney. Cependant, avant ça, ils font la connaissance d’un vieux vagabond… Serait-ce le dangereux criminel évadé que la police du coin recherche ? Il n’a rien de bien remarquable, mais moi, je l’adorais et ce fut un réel plaisir de le retrouver. (je crois qu’il est difficilement trouvable aujourd’hui)

les-patins-d'argent-coverLes patins d’argent (P.-J. Stalh)

Celui-là, il y a de fortes chances que vous l’ayez lu car il est assez connu ! En même temps, je me demande si c’est pas un vieux de la vieille car ma mère l’a lu… Bref. Bon, ça dépend peut-être de quelle génération vous êtes, s’il était encore lu ou pas, car c’est un vieux conte ! En tout cas, je me souvenais l’avoir lu. On suit Hans et Gretel (aha, là, tout de suite, je sais que ça vous dit quelque chose, même si, non, ce n’est pas le conte de Grimm) aux Pays-Bas, enfants d’une famille assez pauvre, avec un père infirme et une mère qui se débrouille comme elle peut. Les enfants n’ont d’abord que deux paires de patins en bois, n’ayant pas les moyens de se procurer des patins décents. Seulement, grâce à la générosité de certaines personnes, ils vont pouvoir en acquérir et participer à un concours afin de gagner des patins d’argent ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là, il y a bien d’autres éléments en jeu. Celui-là aussi, j’ai bien aimé le relire, bien que je l’avais bien moins relu à l’époque que l’histoire avec Lassie.

la-peste-camus-coverLa Peste (Albert Camus)

Une relecture à la fois plaisante et laborieuse ! Plaisante parce que voilà, c’est Camus, parce que voilà, c’est un très bon livre. Laborieuse parce que ma concentration s’était barrée je ne sais où et j’ai eu peur de ne plus aimer Camus sur le moment, snif snif snif. Heureusement, j’ai tenté de commencer un essai à côté et même résultat. Ce n’était pas Camus la raison, ouf, mon amour pour l’écrivain est sauvé. Plus sérieusement, c’est un livre qui peut paraître ennuyeux (la deuxième partie l’est) mais qui abrite une structure et des réflexions qui ne sont pas là pour faire jolies. Vous pouvez bien entendu le lire comme une simple histoire sur la peste (l’auteur a dit qu’on pouvait le lire ainsi et de plein d’autres façons) mais à la base, c’est une critique sous-jacente du fascisme. Les personnages, certains en tout cas, sont extraordinaires (Tarrou, je te love) et même quand on ne les considère pas comme tel, sont un rouage essentiel de cette histoire (ou alors, vous passez à côté d’un truc) car ils mettent souvent en pratique la solidarité. Nous verrons aussi à l’œuvre les réflexes les plus bas de l’humanité dans pareille situation… Par contre, c’était comme pour ma relecture de La Chute, on n’a pas arrêté de m’interrompre durant ma lecture, ça commence à bien faire. J’espère que mon prochain tête-à-tête avec l’auteur sera débarrassé de tout gêneur. (oui, toutafé) Bref, j’espère que cette lecture vous plaira.


Lectures habituelles

Novembre

Homo Deus et 21 leçons pour le 21ème siècle (Yuval Noah Harari) Lire la chronique (+Sapiens)

khalil-yasmina-khadra-coverKhalil (Yasmina Khadra)

Probablement ma dernière lecture de cet auteur. Attention, je ne dis pas que c’est mauvais. Ce n’est surtout plus un livre pour moi… Ça ne va pas assez loin selon moi. On parle d’un terroriste des attentats de Paris qui va échouer… Et on retrouve le réseau qui l’a lancé, ses relations (tumultueuses) avec sa famille, et des réflexions (surtout sur la fin) intéressantes de la part de ce personnage embrigadé dans ces valeurs, et qui dénoncent une faute (existante) de l’Occident. Bref, un sujet qui m’intéresse et en particulier sur un attentat qui m’a énormément secouée. Cependant, m’étant aussi renseignée sur le sujet auparavant, ce qu’apporte l’auteur était très attendu pour ma part… et du coup, insuffisant. La plume de l’auteur est toujours agréable, rendant le tout accessible… Mais je crois que l’illumination que j’avais eu avec Les Sirènes de Bagdad à l’époque ne se reproduira plus. Par contre, je pense que ce livre peut avoir le même rôle pour des gens qui sont assez ignorants sur la question. En soi, il n’est donc pas mauvais, l’auteur étant assez intelligent pour ne pas foncer dans certains pièges. Je ne suis juste plus la cible.

comment-tout-peut-s'effondrer-coverComment tout peut s’effondrer (Pablo Servigne et Raphaël Stevens)

Vu comment je m’intéresse à ce sujet (et ayant déjà visionné des vidéos sur la collapsologie), cette lecture était un peu un passage obligé ! Dans cet essai, les auteurs nous racontent comment nous allons vivre un effondrement écologique… Et tout ceci, sans pathos, sans pessimisme acerbe. Mais sans vous dire non plus qu’on va tous survivre dans un monde idyllique qui aura réalisé sa condition et ce qu’il faut faire : il y a même plutôt des chances que la violence naisse et règne pendant un moment. (surtout avec la mentalité individualiste actuelle – ça, c’est moi qui le rajoute, mais je suis sûre que les auteurs en sont de toute façon conscients, au vu de ce qu’ils ont pu dire) Grosso modo, ce livre est dur à lire (on parle de la disparition de notre civilisation thermo-industrielle après tout) mais n’est pas forcément alarmiste. Je pense que cette lecture demande un effort pour l’encaisser. (et j’avais déjà déprimé après avoir regardé des vidéos sur la collapsologie, donc j’étais plus ou moins prête) L’effondrement ne va pas non plus se passer de telle façon (il est impossible de prévoir quoi que ce soit), donc ne vous attendez pas à un chemin tout tracé. Il y a des effondrements et ils peuvent avoir lieu d’un coup, en même temps, ou de manière saccadée et progressive. Ce livre vous donne un aperçu, une synthèse, n’en attendez pas plus. A relire de mon côté car ça ne fait pas de mal. (par contre, ce livre peut vous faire un choc, vous êtes prévenus)

Décembre

une-autre-fin-du-monde-est-possible-coverUne autre fin du monde est possible (Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle)

Lu pour sa grand majorité en novembre, j’ai eu du mal à me concentrer dessus mais pas à cause de son contenu car je l’ai trouvé passionnant et instructif, sans compter qu’il m’a aussi fait du bien… Je suis donc dans les « pessimistes plus », les « optimistes moins » peuvent aller se faire cuire le cul. (ceux qui ont lu le livre comprendront de quoi je parle) Ce livre est complémentaire à Comment tout peut s’effondrer. Si ce dernier se contentait de nous parler de la situation catastrophique de notre planète, ce nouveau livre aborde un sujet qui m’intéresse : comment réagir face à ces nouvelles ? Les auteurs nous proposent de replacer des valeurs dénigrées au centre de nos sociétés, comme l’entraide, l’empathie… Tout ceci pour créer une certaine résilience (que nous n’avons pas à l’heure actuelle, plus une société est complexe et puissante, plus elle est fragile – je vous laisse méditer là-dessus) et nous amener à l’action. Car le gros danger, c’est l’inaction, par laquelle on serait tentée si on est désespéré et cynique. A part que comme nous sommes plongés dans l’incertitude (aucune idée réelle de ce que sera l’effondrement, et quand il se produira), il vaudrait mieux se bouger les fesses, recréer du lien avec les nôtres, mais aussi avec les non humains, avec la nature. J’ai trouvé cet essai bienveillant, tout en n’étant pas dans l’angélisme. (Edit Défaut majeur : l’essentialisation avec les valeurs « masculines » et « féminines »)

zones-commerciales-cover.jpgLe jour où les zones commerciales auront détruit nos villes (Franck Gintrand)

Forcément, comme tout le monde, je les vois s’agrandir dans ma ville et des commerces fermer en centre-villes… Ce livre clarifie pas mal la situation et nous montre qu’effectivement, il y a bien un danger ! Déjà, l’auteur de ce livre a travaillé dans le domaine, donc il sait de quoi il parle. Sachez que nos politiques sont grandement responsables de la situation ! Sans leur indulgence, ce marché ne serait pas aussi florissant. J’ai vraiment trouvé cet essai intéressant, il nous explique les différentes définitions à connaître et nous explique la situation – catastrophique – dans laquelle on se trouve, en allant au-delà des clichés… mais aussi en en confirmant certains.

ce-n'est-pas-toi-que-j'attendais-coverCe n’est pas toi que j’attendais (Fabien Toulmé)

Une BD dont j’apprécie énormément le style de dessin et la façon d’utiliser les couleurs, mais ce n’est pas tout ! L’auteur nous confie la deuxième grossesse de sa femme, ses doutes, son validisme primaire (en particulier envers la trisomie 21… tiens tiens), la naissance de sa fille avec qui il ne créera pas de lien parce qu’elle est trisomique (on peut détecter la trisomie avant mais vous allez voir que c’était compliqué dans leur cas…), son rejet de la parentalité envers Julia, la nouvelle née, son parcours d’acceptation et enfin, il assume son rôle de père et aime sa fille… Ils (les parents) ont compris que le validisme dont ils ont fait preuve n’avait pas lieu d’être, et ce validisme reflète finalement plutôt (trop) bien la mentalité de la société vis-à-vis du handicap et cette BD permet d’ouvrir les yeux sur ses propres défauts. Je l’ai trouvé très sympathique !

olympe-de-gouges-bd-coverOlympe de Gouges (Catel et Bocquet)

Une grande dame… dont je ne savais rien ! J’ai beau m’intéresser au féminisme, mon intérêt s’est plutôt focalisé sur le féminisme contemporain et pas tellement sur son histoire. En plus d’Olympe de Gouges, mes lacunes s’étendent sur l’histoire du féminisme tout court ! J’ai donc demandé cette BD comme cadeau à Noël pour en savoir plus au moins sur elle. Bien évidemment, c’est romancé, mais là n’est pas le plus important. Les faits sont retranscrits correctement, et d’ailleurs, vous pouvez en trouver la liste à la fin de la BD, qui retrace le parcours de cette dame qui n’avait pas la langue dans sa poche. Le style de dessin peut peut-être bloquer certains, et j’avoue que j’ai dû m’habituer. En tout cas, cette BD était très sympathique à lire, très étoffée, et ça m’a permis de remplir mon objectif, en apprendre plus sur cette femme qui est largement encore un exemple pour nous, femmes contemporaines. Prochaine étape : la lire, ELLE !

utopia-xxi-coverUtopia XXI (Aymeric Caron)

Dans cet essai, Aymeric Caron remet au goût du jour ce qu’on appelle l’utopie et nous prouve que cette dernière n’est pas aussi irréalisable qu’elle en a l’air (ou autant qu’on nous le dit…) : il suffit juste de s’en donner les moyens ! Déjà, en remettant au centre certaines valeurs oubliées (j’ai l’impression de parler d’un autre livre que j’ai décrit plus haut, mais c’est la preuve que ce n’est pas bien sorcier), ensuite, en réalisant ce qui ne va pas, quitte à remettre en cause des principes auxquels nous sommes attachés. Il nous parle de sujet tels que la démocratie, la liberté, l’économie, l’écologie, etc… et bien sûr, pour celles et ceux qui le connaissent bien, les droits des animaux ! Il ne parle pas de ce dernier sujet en profondeur, l’ayant déjà fait dans No Steak et Antispéciste. Mais quand même, ça fait forcément partie de l’utopie qu’il considère bonne. (et moi aussi) A part deux chapitres sur lesquels j’étais en désaccord, j’ai trouvé ce livre assez complet : à part si vous vous êtes intéressé à tous les sujets de manière approfondie qu’il aborde dans ce livre, ça risque de vous apprendre des choses (j’ai appris des trucs sur Adam Smith, j’en reviens toujours pas) et peut-être de voir les choses différemment. J’ai remarqué que beaucoup n’aimaient pas Aymeric Caron, mais en-dehors de certains de ses défauts, je le trouve très juste et pragmatique. Je le conseille, il peut être une très bonne porte d’entrée pour celles et ceux qui en auraient besoin ou le souhaitent.


Globalement, à part la petite frayeur que j’ai évoqué plus haut, mes relectures se sont bien passées. Mieux que ça, elles m’ont fait du bien ! Romain Gary est toujours un excellent choix de relecture, j’ai l’impression. Elles m’ont permis de souffler un peu, de retomber dans un monde qui m’a détaché de celui, angoissant, dans lequel je vis actuellement. Il ne s’agit pas de se voiler la face, juste de se faire du bien de temps à autre.

Le mois prochain, je vais sûrement repartir sur des essais (mais les ai-je vraiment arrêtés ? Je crois qu’on peut dire que non), donc je pense qu’on peut dire que ça sera tout de suite moins joyeux. Mais encore et toujours cette urgence d’en apprendre plus pour faire les bons choix par la suite, renforcée par cette urgence tout court de l’écologie, de l’état de la société. Bref.

A l’année prochaine, et bonnes fêtes aux personnes qui les fêtent !

11 réflexions sur “Bilan lectures #22 – spécial relecture – novembre/décembre 2018

  1. La BD sur Olympe de Gouge est genial ! Et celle Ce n’etait pas toi que j’attendais m’avait fait très envie et en même temps hésiter. Je vais me lancer je pense ! Sinon ca me rassure de ne pas avoir la seule dont le cerveau lâche devant une lecture ! Bonne année et plein de belles lecture pour 2019 !

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  2. De belles lectures !
    Maintenant je suis en train de lire « La cuisinière » de Mary Beth Keane, histoire inspirée de la vie de Mary Mallon, une jeune Irlandaise venue travailler aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. Elle est devenue cuisinière et elle a été engagée dans plusieurs foyers qui avaient tous un point commun : les membres de la famille meurent. Accusée d’être porteuse de la typhoïde, Mary a été emprisonnée pour des raisons médicales. Un livre prenant que je conseille vivement 🙂
    Vu la dimension de ma PAL, je ne pratique presque pas la relecture, il y a tant de nouvelles publications qui attendent !
    Bonne journee

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    • Waouh, ça a l’air fort, cette histoire ! Tu m’étonnes que tu recommandes ce livre…
      Je suis assez d’accord avec toi, je ne vais pas refaire ça de sitôt ! Mais j’en avais très envie, alors je m’y suis mise.
      Et bonne soirée, du coup !

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