TAG en l’honneur des essais

Y a jamais de TAG sur les essais, c’est nul ! Celui-ci est assez basique car je veux que tout le monde puisse y répondre (le mode facile, quoi, on verra plus tard pour le mode intermédiaire). Ça me frustre de plus en plus que les TAG soient axés fiction seulement. Quand, en plus, c’est un TAG sur les classiques, moi qui en ait lu peu, je boude à chaque fois. Du coup, j’ai créé celui-ci car j’ai compris qu’on n’allait pas me faire ce plaisir et qu’il allait falloir que je prenne les choses en main. Ça fait prétentieux dit comme ça mais il faut être réaliste…

Donc voilà, rien de transcendant mais allons-y ! Même vous, vous pouvez le faire !

1 – Tu lis beaucoup d’essais par an ? (réponse vague, le nombre exact, on s’en tape)

Une majorité. Il faut savoir que je suis connue pour ça auprès de mes libraires qui ont remarqué depuis quelques temps que mes achats de fiction se faisaient rares. Pour un peu plus de précision couplé à ma flemme, je lis entre 80 et 90 livres par an, je vous laisse donc faire le calcul.

2- Pourquoi tu en lis ?

Pour me coucher moins bête le soir. Plus sérieusement, je suis assez curieuse et empathique, je m’intéresse donc à quelques sujets bien spécifiques et on le voit avec les sujets choisis. D’ailleurs…

3 – Sur quels sujets tu lis tes essais ?

Sur beaucoup de choses en rapport avec des sujets sociaux, comme le féminisme, l’antiracisme, d’autres oppressions, le travail, les conséquences du capitalisme, etc. Je lis aussi de temps en temps sur l’écologie, et on peut aussi rajouter ce sujet dans le social, car non, il ne s’agit pas que de cultiver un potager. Ça peut m’arriver de dériver sur autre chose mais c’est assez rare.

4 – Ton ou tes essais préférés ?

Je pourrais répondre le livre Aux origines de la décroissance mais c’est de la non-fiction de manière plus générale, pas un essai, il s’agit d’un recueil de portraits. Sinon, je vais en dire plusieurs car d’un coup, c’est moins facile. Je dirais La condition ouvrière de Simone Weil, Métamorphoses du travail d’André Gorz et Celui qui pourrait changer le monde d’Aaron Swartz.

5 – As-tu un essai préféré cette année ?

Ça se joue entre L’empire du malheur de Jonathan Sadowski et Pour une écologie pirate de Fatima Ouassak pour le moment. Le premier est sur l’histoire de la dépression, j’ai appris foule de choses, et tout ceci avec un regard empathique, juste et qui englobe un minimum les oppressions. Le deuxième est sur le fait que l’écologie blanche, en plus de ne pas prendre en compte tout le monde, est une impasse. Il est aussi assez motivant pour les personnes racisées, je trouve.

6 – Quel est le dernier essai que tu as lu ?

L’eau, un bien public. Il n’y a pas de nom d’auteur spécifique car ce sont plusieurs textes collectifs qui racontent des initiatives de partout dans le monde pour que l’eau soit gérée par le public. En ce moment, je lis Désirer à tout prix de Tal Madesta. Ça a l’air super (j’en suis qu’au début, j’avoue) mais comme je me sens assez fatiguée en ce moment, je ne sais pas ce que ça va donner comme lecture…

7 – Quel essai (ou non-fiction) recommanderais-tu à un néophyte ?

Je dirais un livre de la collection Le mot est faible des éditions Anamosa (surtout Race, Langue et Démocratie). Mais je trouve qu’il vaut mieux commencer par de la non-fiction en général, pas forcément par un essai en particulier.

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Voilà pour ce TAG ! J’espère que ça vous aura diverti et donner des idées de lecture aussi. J’espère en faire un qui soit un peu plus corsé un jour mais pas cette année, c’est sûr ! En attendant, vous pouvez reprendre celui-là librement !

Je tague trois personnes mais vous n’êtes pas obligé : Faith in words (t’as dit que ça t’intéressait, il faut assumer, voilà), Alberte Bly et Le dissonant. Vous le faîtes si vous le sentez !

J’espère que ça vous a plu ! (c’était pas grand-chose mais voilà)