Bilan lectures #19 – août 2018

Des lectures assez variées ce mois-ci, je dois l’admettre ! Si on sent que ce mois-ci (et les mois suivants, c’est sûr, je vais encore découvrir des choses en lisant des essais et autres livres informatifs), l’influence d’autre chose que des romans s’est fait sentir, je ne peux pas non plus complètement m’en détacher. Par contre, je sens une frustration de ne pas pouvoir lire plus vite, et donc plus, mais pas à cause d’une pression ou que sais-je, mais parce que j’ai soif d’apprendre et que j’ai hâte de lire mes nouveaux livres !

Chez soi (Mona Chollet) Lire la chronique

Une relecture qui fait du bien ! L’autrice nous offre un essai intéressant et pertinent sur notre lien à notre chez soi, et comment celui-ci n’est pas forcément adapté… Un livre accessible à tout le monde, où elle aborde des problématiques qui vous parleront, en particulier si vous êtes un casanier.

vivre-la-simplicite-volontaire-coverVivre la simplicité volontaire (Collectif)

Ce recueil d’interviews a été publié chez Le pas de côté et L’échappée. On trouve en son sein nombre de témoignages de personnes ayant choisi la simplicité volontaire. Elles le vivent à différents degrés, ainsi que le montre les catégories choisies pour les répertorier (sachant qu’une interview peut finir dans plusieurs catégories aussi, mais a paru plus pertinente dans une seule d’entre elles – bon ok, fallait faire aussi un choix). On a ainsi « Se modérer » (la catégorie qui m’a le plus parlé) où les gens ayant fait ce choix se trouvent divisés entre deux pôles, « la vie réelle » (au sens où ils ont un travail classique) et « l’utopie » (la décroissance). « Déserter » est l’expression des personnes qui se sont entièrement coupées de la société, pas forcément toujours en autarcie, mais presque. Elles l’ont fait parce qu’elles ont elles-mêmes subi une simplicité involontaire, ont été élevées dans ces valeurs ou se rebellent contre celles de la société. « Militer » est, comme son nom l’indique, le moyen d’action des gens qui vivent la simplicité volontaire et qui s’impliquent dans des activités collectives (et souvent bien plus que leurs contemporains !) Ils luttent comme ils peuvent contre la publicité, le nucléaire (si vous connaissez de bons ouvrages sur la question d’ailleurs…), l’industrialisation de l’agriculture bio… « Bifurquer », c’est le nom de la catégorie de personnes dont on n’aurait pas forcément deviné le changement de vie de par leurs anciens métiers. Souvent très bien intégrés dans la société et pratiquant des métiers valorisants, voilà qu’ils laissent tout tomber grâce à un élément déclencheur (une dépression, une lecture, une catastrophe naturelle, etc). On retrouve dans « Oeuvrer » les personnes qui refusent de faire un travail aliénant, souvent rémunéré, s’attelant ainsi à faire des choses de leur main, à retourner à la terre pour certains, à exécuter des travaux artisanaux et traditionnels pour d’autres, voire à en remettre au goût du jour (je ne m’attendais pas forcément à voir ressurgir le parchemin…). J’ai trouvé ça très intéressant (ne vous attendez pas forcément à ce que tout soit facile), mais j’ai juste deux objections en tête :

  • Certains ne considèrent pas avoir coupé le contact avec les gens, vu qu’ils en créent d’autres avec leur voisinage ou d’autres personnes proches de leurs idées qui ne sont pas trop loin géographiquement. Mais en fait, pour moi, si. Appelez-moi grosse égoïste, et c’est probablement le cas, mais Internet, si décrié, me permet de rencontrer des gens avec qui je m’entends, qui sont bienveillants, contrairement à la vie réelle. Ces liens sont essentiels pour moi, et rien ne pourra remplacer ça. De plus, quid de la famille, des quelques personnes qui nous sont sympathiques sans plus ? On balaie tout ? Après, on n’aura un jour plus le choix…
  • Un autre problème a surgi tout de suite : ce genre de vie nécessite d’être en bonne santé. Excusez-moi, mais pour cultiver un potager, cela nécessite de ne pas avoir un de ses genoux « pétés » comme moi. Bref, que fait-on des non-valides ? Je n’en suis pas une mais je peux observer ce problème rien qu’avec mon petit souci de rien du tout, mais qui m’empêche de plier le genou sans avoir super mal, et donc de me mettre à genoux, accroupie… On ne peut pas juste se couper de la société comme ça. On ne peut juste pas vivre décemment par nous-mêmes si on n’est pas en forme. Est-ce que cette question est soulevée quelque part ?

Je fais ma chiante, mais en vrai, ce livre est vraiment très intéressant et amène à réfléchir sur nous-mêmes et à nous donner des idées, car il faudra bien modifier notre mode de vie. Mais pour moi, les choses ne sont pas si simples. (et encore, je n’ai pas abordé la question des oppressions, celle de la répartition des tâches homme-femme, etc)

pandora-hearts-23-24-coverPandora Hearts, tome 23 et 24 (Jun Mochizuki)

C’est la fiiiiin ! (dit-elle avec excitation alors qu’elle la connaissait déjà depuis un moment) C’est toujours aussi bien, je suis conteeeente ! C’est toujours aussi émouvant, bien que pour une fois, je n’ai pas versé ma petite larme en (re-re-re-re-re)lisant la fin. Giiiiiil ! ❤ (ok, on va arrêter là, le mode fangirl est activé)

bride-stories-7Bride Stories, tome 7 (Kaoru Mori)

Ce tome est un peu une sorte de transition avant qu’on revienne aux protagonistes principaux mais il a permis de mettre en lumière une tradition assez intéressante : les soeurs de coeur et leur alliance. C’était assez touchant, bien que ce ne soit pas mon histoire préférée pour le moment.

méditer-puis-agir-coverMéditer puis agir – je passe à l’acte (Youki Vattier)

Ce livre est issu d’une collection chez Actes Sud, Je passe à l’acte, directement inspirée du documentaire Demain (créé par Cyril Dion, le gars de Petit manuel de résistance contemporaine), qui aspire à vous guider sur des thématiques qui vous inspirent pour un changement dans votre vie, plus respectueux de l’environnement et d’un mode de vie plus calme. Méditer puis agir est pile dans une thématique qu’on a abordé avec quelqu’un. J’ai déjà essayé la méditation, mais je me suis énervée… et en lisant ce livre, j’ai bien compris pourquoi ! Et surtout, je n’avais pas compris ce qu’on pouvait retirer de la méditation, que je confondais avec la relaxation. #erreurdenewbie Ce petit livre, en plus d’avoir été instructif et pas barbant, a aussi l’avantage de proposer une belle présentation, ce qui est bien agréable, et d’être assez court si le sujet ne vous intéresse pas plus que ça mais que vous voulez quand même découvrir deux-trois choses.

été-camus-cover.jpgL’été (Albert Camus)

Tiens, ça faisait longtemps que vous ne l’aviez pas vu, cet auteur, dans mes bilans lectures ! J’ai donc lu ce recueil de nouvelles, qui porte assez bien son nom. Quand on connaît Camus, on est guère étonnés d’y retrouver un aspect chaleureux, et surtout, solaire. Vous allez dire « Mais enfin, c’est quasiment la même chose », mais quand je trouve quelque chose de chaleureux, je n’y retrouve pas forcément la force du soleil et de sa lumière. C’est là qu’est la force de Camus. Il a eu une ou deux petites digressions morales et presque politiques, par rapport au thème général de ces nouvelles qui pourrait sembler pourtant inoffensif. Personnellement, ça m’a fait sourire et j’ai apprécié. Il réussit quand même l’exploit, avec Noces, de me faire lire des nouvelles lyriques et contemplatives qui ne sont pas du tout mon genre habituellement ! Ça aurait été quelqu’un d’autre, je ne lui aurais pas forcément donné de chance, ou alors à reculons. Sans qu’il me convertisse au style, j’apprécie ses nouvelles en tout cas. Donc voilà : encore bravo, Camus !

La Chute (Albert Camus)

Relecture. Chronique prochainement.

la-fabrication-du-consentement-coverLa fabrication du consentement – De la propagande médiatique en démocratie (Noam Chomsky et Edward Herman)

En voilà un livre laborieux ! Pas que ce n’était pas intéressant (bien le contraire) mais j’ai eu du mal à avancer à mon rythme habituel. Bref, vous l’avez compris : c’est une lecture où il faut prendre son temps ! Les deux hommes (le premier étant linguiste mais il s’y connaît beaucoup sur d’autres sujets politiques, le deuxième étant économiste) y parlent de la couverture médiatique de nombres d’évènements. La structure de la propagande ne m’a pas étonnée car on connaît le topo en 2018 : financeurs des médias et leur influence sur la ligne éditoriale des médias, les victimes dignes ou indignes d’intérêt selon si on fait face à un État client ou ennemi, le mensonge, par omission ou non, la désinformation… Bref, la couverture médiatique aux États-Unis (et ailleurs, mais comme ils sont Américains, ils traitent de leur pays dans cet essai) suit une propagande d’État, quitte à camoufler des éléments importants. Je n’ai donc pas appris grand-chose sur le thème central du livre (et celui-ci est un peu daté, ayant été publié en 1988 – le complément date de 2002, à une époque où tout bouge politiquement parlant, sans parler des moyens de communication, ça reste une vieille référence), mais par contre, sur les évènements dont il est question… j’ai tout appris ! Je savais que les États-Unis étaient intervenus pour instaurer des dictatures en Amérique du Sud (car bouuuh le communisme, et le socialisme, c’est caca), comme au Chili (si ça vous intéresse, La stratégie du choc de Naomi Klein est vivement conseillé), mais pas en Amérique centrale ! (le Salvador et le Guatemala seront à l’honneur) La tentative d’assassinat du pape en 1981 par un mec de l’extrême-droite turque sera l’occasion pour eux de vouloir faire porter le chapeau à l’URSS (une vaste blague si vous voulez mon avis…), bref, que des procédés tout à fait honnêtes et dépourvus de cynisme politique. Mais je crois que ce qui m’a le plus choqué, c’est la guerre du Vietnam (et ne parlons pas du Laos et du Cambodge, hein). Je n’y connais strictement rien sur le sujet, et en plus d’avoir prouvé que les médias américains étaient de bons toutous patriotes sans une once d’objectivité, j’ai aussi appris comment se sont déroulés les faits et… laissez-moi baffer un politique américain avec ma brique en papier sivouplé. (ça suffira à les assommer, et encore je suis gentille) J’étais dans un état d’énervement pas possible en lisant les 150 pages à ce sujet. Je ne suis pas étonnée par tout ça, mais je réussis quand même à rester scandalisée malgré tout par leur cynisme absolu. (je ne suis pas une fataliste, c’est sûr) En tout cas, je suis parée si on me parle de cette guerre… (ça m’a parfois rappelé l’Irak, guerre où je connais quand même quelques trucs, aha) Et je rejoins les auteurs sur leur conclusion. Bref, comme le sujet reste quand même la façon dont les médias ont traité tout ça, je peux vous dire que c’est très bien étudié, les démonstrations des faits sont limpides, avec de nombreuses sources. C’est du sérieux, quoi, une lecture qui fait travailler le cerveau.

miscellanées-des-animaux-coverMiscellanées des animaux (Fleur Daugey)

Un livre tout mignon et sympathique ! Il est très intéressant, l’autrice nous offre plein d’anecdotes sur les animaux, certaines m’ont glacé le sang (vous saviez qu’il y a des mygales en Europe ?), d’autres m’ont fait rire (si vous ne voulez pas que les chiens du quartier arrachent vos plantes… pissez dessus pour marquer votre territoire – je suis sérieuse), et le reste a enrichi ma culture générale assez faible dans le domaine. C’est léger, saupoudré d’illustrations et d’une mise en page assez cool. J’ai vraiment beaucoup aimé et ne regrette pas mon achat.


J’ai donc très hâte de mes prochaines lectures ! J’espère aussi pouvoir rédiger un peu plus de chroniques car ce mois-ci, c’était mort de ce côté-là. « Les chômeurs ne font rien », la blague, on fait ce qu’on a pas le temps de faire quand on bosse, c’est tout ! Tout le monde me demande si je ne m’ennuie pas à force, mais tant que j’ai mes livres et Internet, tout va bien ! J’ai aussi des idées d’articles qui font leur apparition dans ma tête, alors je ne suis pas prête d’être désœuvrée !

J’ai aussi publié un article sur mon rapport à la nourriture… et aussi en tant que végétarienne. Je crois que vous commencez à comprendre que je suis un peu spéciale, aha.

A la prochaine !

12 réflexions sur “Bilan lectures #19 – août 2018

  1. Des essais et du Camus : c’est bon, je sais où je suis, plus aucun doute sur l’adresse du blog 😂 ça m’a lait très intéressant tout ça ! Et je comprends les objections que tu soulèves avec les sphères bienveillantes d’internet et les conditions de santé 🙂 après j’imagine que ces bouquins font exprès de montrer la voie jusqu’au joue le plus extrême, pour que tu puisses t’arrêter où tu veux dans la démarche..
    Joli bilan en tout cas, une fois de plus ! Et ça fait longtemps que je ne me suis pas fait de relecture, c’est une très bonne idée ^^

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    • Je crois que tu m’as bien cernée xD
      Oui, ce livre donne des idées, mais à ne pas appliquer à la lettre, surtout que des gens agissent solo, c’est plus intéressant quand c’est collectif !
      Oui, il faut s’accorder ça de temps à autre. Je me prévois un temps XXL pour ça d’ailleurs 😉

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  2. Le livre sur la méditation semble super. J’avoue avoir une pratique complètement irrégulière mais je vais tenter de reprendre. « La fabrication du consentement semble terriblement démoralisante par contre » 😦 bien que ce genre de lecture soit parfois nécessaire.

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    • Je t’avoue que je ne pratique pas, mais j’aime bien avoir du silence et comme j’habite chez mes parents…
      Ah oui, « La fabrication du consentement », c’est démoralisant, et personnellement, j’avais aussi envie de taper sur des gens, aha.

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  3. Bonsoir,

    Pour avoir lu pas mal de Chomsky il y a quelques années (bien je n’aie pas lu celui que tu chroniques, car je trouve qu’au bout d’un temps, on a fait le tour de la question avec Chomsky puisqu’il ne cesse de répéter la même chose), je te rejoins tout à fait sur ton ressenti : une immense colère devant les injustices et les crimes que les médias ont déformés (pour donner aux États-Unis le rôle du « gentil ») voire tus (le cas du Laos et du Cambodge ; celui de l’Indonésie en 1965 aussi). Il est vrai également qu’on ne regarde plus les médias du même œil après sa lecture…

    Pour continuer sur le même sujet, mais avec davantage de plaisir de lecture, je te recommanderais la trilogie U.S.A de John Dos Passos en Quarto Gallimard, on y voit très clairement le rôle insidieux des médias pour façonner les opinions des gens, et même au-delà, leurs comportements (les dérives patriotiques des Américains en particulier sont effrayantes et ressemblent plus à du fanatisme voire à du fascisme, et cet aspect de la psychologie américaine n’a pas pris une ride aujourd’hui). La partie documentaire et la longueur du livre peuvent intimider, mais on en apprend énormément sur cette période de l’histoire américaine, en particulier les campagnes anti-communistes des médias qui ont réussi à détruire le syndicalisme américain, avec le « consentement » de la majorité de la population malheureusement.
    J’en ai fait la critique sur mon blog si tu en veux un aperçu.
    Bonnes futures lectures,
    K.

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    • Bonjour !

      Alors, cette remarque sur le fait que Chomsky se répète souvent, t’es pas le seul à me l’avoir dit, je crois que je suis fixée, aha. Sinon, effectivement, ce fut une lecture éprouvante du fait de ma colère, je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à l’avoir ressenti. (on aurait pu dire que j’étais trop sensible…) Je sais pas si tu as vu, il y a une infographie du Monde diplo et d’Acrimed qui recense en une seule fois à qui appartiennent les médias, j’ai trouvé ça intéressant. Individuellement, on peut le voir, mais il n’y avait pas de document qui les répertoriait tous ensemble à ma connaissance.
      Et vu que Chomsky se répète, tu conseillerais lequel en particulier du coup ?

      J’en ai entendu parler de nom, mais sans plus… C’est un peu le même principe que « La fabrication du consentement » en fait ? Je vais attendre un peu alors, aha. Mais je note, et je suis d’accord avec le terme de fanatisme, Noam Chomsky le dit aussi, c’est un processus très proche, voire égal à celui d’une dictature ! Je savais quels étaient leurs procédés, mais je ne savais pas à quel point c’était usité avec autant de cynisme…
      Oh, ben je vais aller voir, ça m’intéresse, merci !
      Et bonnes lectures à toi aussi 😉 (merci pour ton commentaire, c’était très intéressant)

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  4. Bonjour,

    Oui, j’avais déjà vu l’information sur l’appropriation des médias par les plus grandes fortunes.
    Pour finir sur Chomsky, je conseillerais surtout « De la propagande » ainsi que « Le profit avant l’homme », je pense que cela suffit pour faire le tour de la question. Il est probable cependant que certains éléments recoupent ce que tu as déjà lu avec ‘La fabrique du consentement » puisque Chomsky est assez répétitif.
    Dans un autre registre quoique similaire, je viens de me souvenir que l’un des livres ayant suscité chez moi le plus d’indignation est « Destruction massive. Géopolitique de la faim » de Jean Ziegler. Il y décrit bien les processus que des organisations comme l’OMC, le FMI utilisent pour appauvrir, affamer et réduire à la misère les pays dits du « Sud » de manière volontaire et cynique. Une lecture indispensable.
    Pour la réponse à ta dernière question, U.S.A. est davantage un livre de fiction que factuel. Chomsky répète à l’envi que lui s’appuie sur des faits indiscutables et prouvés, ce qui est à la fois la force et la limite de ses analyses. Pour Dos Passos, on est beaucoup plus impliqués émotionnellement dans l’impact humain qu’ont les médias à travers tous les personnages du roman et cela en facilite grandement la lecture malgré la longueur du livre.

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    • D’accord, merci, je note tout ça ! J’ai vu qu’il avait aussi écrit des livres sur l’attentat du 11 septembre, mais je ne sais pas si ça vaut le coup…
      Déjà entendu parler de Jean Ziegler et vu ses livres à de nombreuses reprises dans des librairies. Vu ce que tu dis, je vais encore tomber de haut… Enfin, non, pas vraiment, mais je vais continuer à creuser le trou…
      Oui, j’ai vu que c’était plus de la fiction, j’ai lu ta chronique, c’était passionnant ! Ca me donne très envie de le lire 🙂
      Merci encore pour tout ça !

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  5. Il faut que je lise Chomsky ! (Il faut que je lise beaucoup trop de choses, oups)

    Je t’admire de lire autant d’essais sur les tentatives de changer le monde. En ce moment je fais purement l’autruche face à… bah… tout (c’est pas bien mais bon, c’est temporaire, je me stresse assez bien toute seule comme une grande ces temps-ci, je vais pas en rajouter).
    Mais je suis d’accord, beaucoup initiatives proposées sont à destination de personnes valides et, souvent, aisées (le courant minimaliste a quand même clairement été repris par certaines blogueuses parisiennes & bourgeoises vantant l’achat minimaliste d’un t-shirt à plus de 100 euros)(j’ai rien contre elles mais ça me fait quand même doucement lever les yeux)(je parle pas de celles qui essayent de faire découvrir des vêtements de meilleure qualité et plus éthiques, que ce soient sur les matières ou le mode de fabrication, mais vraiment de certaines qui font des listes « dressing idéal », « les basiques à avoir » en surfant sur la vague minimaliste et en faisant de la pub pour Sandro & co)
    (je sais pas si je suis très claire, je suis dans le cirage, pardon :p)

    Joli bilan en tout cas !

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    • Aha, t’inquiètes, je crois qu’on est beaucoup à vouloir lire trop de choses 😉

      Ne m’admire pas, du coup, je fais rien de productif… Et puis bon, chacun a sa vie, donc t’en liras comme tu le sentiras !
      Je sens que t’avais un truc à dire sur le mouvement minimaliste 😛 . Je ne connais pas trop tout ce truc autour du minimalisme, mais j’ai déjà croisé une ou deux critiques dessus, sans compter que j’ai vu des comptes Insta comme tout le onde, et ça m’avait effectivement l’air étiqueté « bourgeois ». Mais oui, même si dans ce livre, on ne parle pas vraiment de gens aisés à la base tout le temps (y a un peu de tout) mais valides, ça c’est sûr !

      Merci 🙂

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