TAG – Mon rapport à la lecture

Me revoilà brièvement avec un TAG !  J’ai été taguée par Ambroisie, dont je vous ai carrément mis le lien de son TAG car ses réponses sont formidables. Elle doit être contente d’enfin le lire, je suis taguée depuis je ne sais combien de mois…

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© Natalico (Deviantart)

Quel est ton rythme de lecture ?

J’ai eu un trou de six ans sans vraiment de lectures, donc je ne sais pas trop comment répondre à cette question. (ahem) Si on parle exclusivement de romans, j’en suis à une moyenne de cinq livres par mois pour le moment. Ma façon de lire a changé, donc je lis plus lentement qu’avant, ça joue beaucoup. Pour les mangas, ça dépend surtout si j’ai des sous pour en acheter, et maintenant, je n’en achète carrément plus car je n’ai plus de place… Je n’aime plus trop lire de scans sur un écran d’ordinateur, j’ai mal aux yeux après.

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Semi-hiatus !

Je crois que vous l’avez compris dans le titre, le blog va ralentir son activité, et ce, pour les prochains mois.

semi-hiatus-articlePourquoi ?

En ce moment, je suis une formation courte mais qui est aussi très prenante (peu de temps pour assimiler beaucoup d’informations) et je me retrouve à ne pas pouvoir lire autant qu’avant, et je vous avoue même que cette semaine, je n’ai pas lu du tout…

Sachant que je n’en suis qu’au début de la formation, ça ne va logiquement pas aller en s’arrangeant. En plus, je stresse et dans mon cas, ça ne m’aide pas du tout. Je pense que mon stage (qui ne commencera que fin janvier 2018) va me permettre de me poser un peu, mais j’aurais encore du travail.

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Digitalism – tout en musique #3

Ce duo électronique nous vient d’Allemagne (composé de Jens Moelle et de Ismail Tuefekci) et s’inspire pourtant grandement de la French Touch. Je vous avoue que celui-ci me tient à coeur car c’est mon petit préféré. Apparemment, je suis has been car quand je suis allée acheter le dernier album sorti (sur place, donc déjà, oui, je suis à moitié ringarde), le vendeur s’est exclamé : « Ils existent encore, eux ? »

Bon.

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Si vous ne voyez pas qui c’est, ce n’est pas grave, car si vous regardiez encore la télé à l’époque (2007), vous devez sûrement vous souvenir de cette musique car elle était utilisée dans… une publicité pour une voiture allemande. (mes références sont au top)

Si ça ne vous dit rien, je ne peux plus rien pour vous.

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La servante écarlate, de Margaret Atwood

la-servante-écarlate-coverQuatrième de couverture

Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l’Ordre a été restauré. L’Etat, avec le soutien de sa milice d’Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d’un Evangile revisité. Dans cette société régie par l’oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L’une d’elle raconte son quotidien de douleur, d’angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d’une vie révolue, d’un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d’une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.

Critique

Oui, oui, oui, je sais ce que vous vous dîtes : « Encore un article sur ce livre, ça commence à bien faire… », oui, bah je l’avais dans ma PAL bien avant que la série ne soit diffusée, alors ça va, hein ! (Livraddict me dit que je l’ai rajouté dans ma bibliothèque le 8 février 2017, c’est une preuve !)

Bref, de toute façon, je me devais de le lire.

On suit l’histoire de Defred (ce n’est pas son vrai nom et on ne le connaîtra d’ailleurs jamais), nom qui signifie qu’elle appartient à un dénommé Fred (« de Fred », donc, Of(/)fred dans la version originale), effaçant toute appartenance individuelle à elle-même, remplaçant son identité par une appartenance collective… Nom qui peut changer selon son propriétaire, car elle n’est peut-être pas destiné à appartenir au même maître sans arrêt. Mais quel est donc ce monde où une femme peut appartenir à un maître comme une esclave ?

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Chère Ijeawele, de Chimamanda Ngozi Adichie – les livres féministes #7

Chere-Ijeawele-ou-un-manifeste-feministe-cover… ou un manifeste pour une éducation féministe. C’est le sous-titre. Mais il était trop long à rajouter dans le titre.

Et c’est justement grâce à ce même sous-titre que vous avez très probablement compris de quoi il s’agissait.

Chimamanda Ngozi Adichie nous offre un manifeste féministe au même titre que Nous sommes tous des féministes, mais sous une autre forme : celle d’une lettre à une amie. Cette dernière demande des conseils pour élever sa fille de façon féministe et l’autrice avoue très clairement que, à chaud, elle n’en sait rien. Mais elle se reprend vite et nous offre tout un panel de conseils (quinze points en tout) et ça commence et se termine surtout par le même, sous des angles différents : le plus important est que sa fille se sente bien dans sa peau. Qu’elle puisse réaliser ce qu’elle a envie.

Pour être tout à fait honnête, elle commence par un conseil qui s’applique avant tout à la mère, et qui est bénéfique à la fois pour elle et pour sa fille :

Sois une personne pleine et entière.

Ça ne veut rien dire pour vous ? Trop vague ? Et pourtant, ça signifie plein de choses. De ne pas se définir seulement en tant que mère. De s’épanouir, à travers le travail, son rôle de mère ou même autrement, parce que personne n’est pareil. De ne pas écouter les injonctions des autres si elles vont à l’encontre de qui l’on est, de ce en quoi l’on croit.

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Attention, monument littéraire ! L’Étranger, d’Albert Camus

l'étranger-camus-coverQuatrième de couverture

« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français… »

Critique

Vous avez cru que la citation de la quatrième de couverture spoilait tout ? Et bien vous êtes loin du compte ! Certes, ce passage se déroule dans la deuxième partie du livre mais je ne trouve finalement pas que ce soit le plus révélateur. Ce qui est important, c’est comment se déroule le procès. (et comment on en vient donc à la condamnation à mort du personnage principal, qui a aussi son importance, mais non pas indépendamment du déroulement du procès) Et ce qui se passe après. Et même avant, d’ailleurs. Tout dans ce bouquin est fichtrement intéressant.

Je tiens à mettre les choses au clair dès le début histoire qu’il n’y ait pas de malentendu sur cet article : oui, L’Étranger est mon livre préféré. Et contrairement à ce que la logique me commanderait de faire, je n’en ferai pas une analyse. (surtout qu’il y en a à foison sur la toile, plus ou moins bonnes, et que je ne pense pas apporter quelque chose de plus) Non, je vais en faire une chronique comme pour tous les autres livres, en essayant de ne pas trop en dévoiler. (rigolez pas, hein !)

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Bilan lectures #10 (août 2017)

Je n’ai finalement pas lu tant que ça (je n’avais pas forcément le moral) mais la majorité de mes lectures m’ont beaucoup plu. Sauf la première et vous allez vite comprendre pourquoi…

alexis zorba-coverAlexis Zorba (Nikos Kazantzaki)

S’il y a un livre qui m’a foutu en rogne ce mois-ci, c’est celui-là ! Un pote sur Internet me l’avait conseillé, c’est son livre préféré et naturellement, j’étais curieuse. Au début, tout ce que je remarquais, c’était les descriptions chantantes, l’ambiance chaleureuse de la Crète. Certaines réflexions philosophiques sur les êtres humains auraient pu être intéressantes, mais c’était sans compter le sexisme évident du personnage principal et la misogynie crasse des autres habitants du village où le narrateur et lui se trouvent. (au point que Zorba était finalement le personnage le plus sympa avec les femmes, alors que sa façon de les qualifier et son paternalisme m’ont hérissé le poil tout le long) J’ai quand même lu que « nouléfêmes » on ne méritait pas de lois car on est trop faibles d’esprit et la question « si elles sont des humains ou non » a été posée. (je vous laisse deviner mon indignation) Je vous renvoie à une chronique bien plus positive et détaillée, celle d’Histoires Vermoulues. Ça m’embête car le reste était très bon, mais ça, c’était juste insupportable et ça m’a bien gâché la lecture, même en remettant le livre dans son contexte. Furieuse comme je l’ai été, j’ai trouvé plus sage de ne pas en faire une chronique.

Les souffrances invisibles – pour une science du travail à l’écoute des gens (Karen Messing) Lire la chronique

Nous, les Nègres (James Baldwin, Malcolm X et Martin Luther King) et Révolution non-violente (Martin Luther King) Lire la chronique

La Fin de l’homme rouge (Svetlana Alexievitch) Lire la chronique

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